Jazz. Concerts chez soi à partager. Mulligan et Hodges, spécial saxophones

Retirez vos masques, rangez votre pass sanitaire, en route pour deux ou trois concerts.
Gerry Mulligan, en 1960, avait constitué un grand petit groupe éphémère qu’il avait appelé le « Concert Jazz Band », un de ces orchestres aérien et léger capables de semer le vent pour faire ressentir la liberté du jazz. En novembre 1960, lors d’un passage à Paris, il fut enregistré et respirer son air frais reste un des grands moments de rencontre avec le jazz. Continuer la lecture

Memphis Slim

Du blues qui tâche.

Memphis Slim ? Le nom de ce bluesman sonne tellement parisien que tout-e amateur-e de piano, de blues, de boogie woogie français semble tout connaître et avoir tout entendu de ses enregistrements et performances. Le concert proposé dans la collection « Live in Paris » vient apporter un démenti et propose une nouvelle pierre – presque une pierre participant de la fondation du mythe Memphis Slim – à la connaissance du périple du chanteur/pianiste. Continuer la lecture

Live in Paris, 1960

Un Roi à Paris, Olympia 1960

Entre deux « cassages » de l’Olympia – le premier en 1955 avec Sydney Bechet, les autres dans ces curieuses années 1960 où le « yé-yé » dominait – des concerts de jazz eurent lieu dans cette salle qui en garde encore des souvenirs aériens même si elle a été refaite. Bruno Coquatrix, directeur, la prêtait aux présentateurs de l’émission sur Europe 1, « Pour ceux qui aiment le jazz » à 18 heures et à minuit. Daniel Filipacchi et Franck Ténot se faisaient, pour l’occasion, organisateurs de concerts.
D’autres grands concerts de jazz eurent lieu dans cette salle. King Cole à Paris, avec le Quincy Jones B.B.Celui là se fit sous l’égide de Norman Granz qui, pour 3000 dollars – si les souvenirs de Michel Brillé, concepteur de cette collection « Live in Paris » avec Gilles Pétard, sont justes -, avait engagé Nat « King » Cole pour cette tournée européenne dans ces premiers mois de 1960. Souvenez-vous. Quincy Jones, après l’échec de « Free and Easy », une comédie musicale, était en rade, avec son orchestre à Paris – voir, dans cette même collection « Live in Paris », le double album consacré à Quincy et son orchestre – et en demandait qu’à trouver des engagements. Filipacchi en fournissait et… Norman Granz pour accompagner le « crooner » King Cole. Bien sur, l’orchestre eut droit à une première partie mais la vedette, le roi de cette fête c’était Cole. Continuer la lecture