L’automne est aussi la saison du jazz
Les festivals de jazz, comme tous les autres, connaissent des problèmes existentiels. Les subventions publiques baissent- les pouvoirs publics à tous les niveaux considèrent que la culture ne sert à rien – même si le public est souvent au rendez-vous. Leur survie est menacée. Le choc de la pandémie – plusieurs siècles se sont déroulées depuis – avait suscité des interrogations de fondamentales sur l’avenir de toutes les manifestations culturelles. « Réinventer » pouvait-on lire dans les gazettes, « Imaginons » d’autres formes, d’autres modalités pour favoriser la création. Tourner le dos à la culture de la réussite pour éviter la répétition et la routine. L’échec est une composante inhérente à toute innovation. La marchandisation, et la pandémie fut une vraie leçon de choses, est un facteur d’encrassement de la culture. Le fameux « retour sur investissement », financier comme de notoriété, enlise les responsables culturels dans les sables du « moindre coût ». L’imagination n’a pas pris le pouvoir. Le « comme avant » sécurisant, a remporté la palme. Les changements se sont fait à la marge. Continuer la lecture






