Bon de souscription pour mon livre, « Le basculement du monde »

Bonjour,

Je viens de terminer un livre sur l’économie qui se veut un essai sur les enjeux de la crise systémique du capitalisme ouverte en août 2007 et les propositions possibles (un début) dans un environnement marqué par la crise écologique et les mutations climatiques.
Les gouvernants et les « élites » se sont installés dans le monde d’hier. Il est temps de prendre la dimension des déstructurations en cours et des transformations nécessaires.
Nous vivons une crise du capitalisme qui appelle de nouvelles modalités de l’accumulation du capital, soit un nouveau régime d’accumulation différent de celui des « 30 glorieuses » et de celui des années 1980 dit « à dominante financière » pour révolutionner une fois encore le capitalisme pour qu’il change tout pour ne rien changer de l’essentiel, comme aurait dit Keynes. C’est aussi une charge contre le libéralisme liberticide et réactionnaire qui ne propose aucun projet d’avenir. Cette crise a de multiples dimensions, financière, économique, sociale, politique, culturelle… Et même morale depuis la « déchéance de nationalité  » et la campagne de la droite sur le thème de l’identité nationale millénaire; L’Histoire, sa méthode, sa réalité, ne supporter pas l’idée d’une identité séculaire. La réalité c’est une identité qui se transforme au cours du temps. L’identité de la monarchie n’est évidemment pas la même que celle de l’après révolution française…

Vous trouverez ci-après le bulletin de souscription à des conditions préférentielles.

Merci à toutes et à tous.

Nicolas Béniès.

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JAZZ, le 37e festival Django Reinhardt.

Changements dans la continuité

Samois s/Seine, tous les ans renaît de ses cendres en faisant appel à un esprit Django toujours différent et toujours renouvelé pour essayer de définir le jazz. Django – « j’éveille » est la traduction de Django chez les Roms et il tenait à son pseudo, Baptiste – est le seul génie européen incontestable du jazz. Il a influencé tous les guitaristes et pas seulement ceux qui se réclament du jazz dit manouche. Joe Pass, Jimmy Raney, Tal Farlow, Oscar Moore… ont reconnu leur dette. Dés la parution, en 1938, du premier 78 tours du quintet de Hot Club de France sous l’étiquette Commodore de Milt Gabler, aux États-Unis, la formule fait des émules. Existent désormais des quintets de Hot Club partout dans le monde et un festival, aux États-Unis, qui les réunit à intervalles irréguliers.
Jusqu’à sa mort, Babik, le fils de Django, a dirigé le festival en le faisant vivre et vibrer par sa présence. Les producteurs ont essayé de le faire jouer comme Django mais, lui – comme le montre ses enregistrements – était plutôt attiré par les sons des guitaristes classés sous l’étiquette « Fusion » pour être de son temps et non pas d’un autre qui ne le concernait pas directement.
Pour cette 37e édition, les organisateurs s’interrogent sur « l’esprit Django ». Ils et elles en donnent une traduction ouverte sur les « musiques du monde » et sur les jeunes pousses qui défraient la chronique aux États-Unis et ailleurs. Le jazz est musique d’ouverture fraternelle, de révolte qui aide à se sentir bien contre le monde tel qu’il est. Le jazz emporte participant-es et public dans une vaste sarabande de révolte lorsqu’il est lui-même. Continuer la lecture

Jazz. Revoir New York ?

Tout autour de Gershwin

New York, le savez-vous ?, est une ville changeante et pas seulement sous la pluie. Elle se transforme à une vitesse sidérante. La ville qui ne dort jamais – pour citer la chanson du film éponyme de Scorcese – est aussi celle qui connaît destructions et reconstructions. Absentez-vous quelques temps, revenez sur les lieux que vous avez connus et vous êtes gagné par une « étrange familiarité » qui fait que vous ne reconnaissez rien tout en ayant l’impression de tout reconnaître.
Gershwin, George tout, autant que son frère Ira – diminutif de Israël – sont liés à New York celle des années 1920/30, cette ville qui danse au son du jazz. George marquera de sa musique cette ville. Elle lui avait permis, New York, avec ses quartiers habités par des populations aux cultures diverses et aux musiques dansantes de se former, de prendre ici ou là de quoi se constituer son propre bagage et d’offrir, en retour une sorte de synthèse permettant de sortir de l’acculturation pour construire une autre référence, pour permettre l’accession à une citoyenneté nouvelle. Continuer la lecture