Iconographie pour illustrer mon livre à paraître en octobre « Le souffle de la révolte », C&F éditions, qui ne la reprendra peut-être pas…
Deux affiches, l’une de Fats Waller, l’autre de Lucky Millinder chef d’un orchestre qui aura son heure de gloire. Il avait osé engager Dizzy Gillespie. Ilsera connu aussi grâce à sa chanteuse/guitariste Sister Rosetta Tharpe avant qu’elle ne se tourne vers le gospel…
L’affiche de Fats est la présentation d’un de ses disques pour RCA Victor, avec son orchestre. Fats, il ne faut pas l’oublier, a conduit aussi un grand orchestre. la mode des Big Bands ne connaît pas de frontière. C’est vrai qu’il a plutôt enregistrer dans les années 1934 et suivantes avec son « rhythm », un quintet à la remarquable permanence, « Slick » Jones à la batterie, Gene « Honeybar » Sedric, sax, cl, Herman Autrey à la trompette.
Pour « Lucky » – chanceux – Millinder, c’est l’annonce d’un concert à l’Apollo theater, haut lieux de rencontres avec le public noir de Harlem. L’Apollo existe toujours mais il a perdu son statut. Suivant la légende, c’est là que Ella, Sassy ont fait, comme beaucoup d’autres, leur premier pas. Continuer la lecture