Centenaire en 2000

Pour Jacques Prévert

Ce 4 février 2000, il aurait eu 100 ans. Le bel âge aurait-il dit. Car tous les âges de la vie sont beaux. Il n’y a guère que les flics et les militaires pour ne pas s’en apercevoir. Parce qu’ils ne voient pas la lumière. Empêtrées dans ce qu’ils croient être la réalité, ils s’engluent dans la répression. Comme si toute révolte était soluble dans la répression. Il avait hérité cette phobie de son grand-père, vieil homme irascible sur de son bon droit et de sa connerie qui avait martyrisé son père. Des années plus tard, le père continuera à en faire des cauchemars. Comme quoi Freud n’est pas loin… Continuer la lecture

Spécial Michel Legrand

Histoire de génération(s)

Michel Legrand fait partie de notre paysage musical, à la fois auteur de musiques de films, pianiste de jazz, chanteur, arrangeur, chef d’orchestre, accompagnateur, auteur de succès inaltérables qui restent dans les mémoires de toutes les générations, autant françaises qu’américaines. Il nous a quittés le 26 janvier 2019. Il n’a, sans doute, pas voulu voir la pandémie et la Covid19. Comme on le comprend !
Lui consacrer un coffret de 10 CD, une sorte de tome 1 couvrant les années 1953 – il a 21 ans – à 1962, permet de (se) rendre compte de sa palette mais aussi des changements effectués à la fois dans la musique et dans la société. « Le monde musical de Michel Legrand » est le titre générique de ce travail de mémoire qui reprend, presque chronologiquement, les enregistrements qu’il a signés dans ces années. Continuer la lecture

Michel Legrand

Bonjour,

Un peu en retard, mon hommage à Michel Legrand

Toute la journée du samedi 26 janvier 2019, les radios ont multiplié les émissions spéciales pour rendre hommage à Michel Legrand mort dans la nuit du vendredi au samedi, à l’âge de 86 ans. Tout a été dit sur ses 3 Oscars, pas grand chose sur le jazz.

EN 1964, « Quand ça balance »

Deux extraits de cet album inespéré voulu par Michel Legrand, « Le grand Jazz » de 1958, avec Miles Davis, John Coltrane, Bill Evans…
Un arrangement réussi de « Jitterburg Waltz », une composition de Fats Waller.

Et « Round About Midnight »

Cet album avait été précédé par « I love Paris » sorti en 1954, avec un grand orchestre qui sonne aujourd’hui un peu désuet, vendu plus de 8 millions de copies de par le monde.

Deux extraits, I Love Paris d’abord de Cole Porter pour « Can Can », une comédie musicale

>Et Mademoiselle de Paris, chanté par Jacqueline François qu’il (Michel Legrand) avait accompagnée. Un grand succès d’époque.

Cette notoriété lui a permis de commencer à composer aux Etats-Unis. la firme Columbia lui avait donné carte blanche pour enregistrer ce qui deviendra « Lz Grand Jazz » réunissant, outre Miles, Trane et Bill Evans, Phil Woods, Ben Webster, Herbie Mann, Betty Glamann (harpiste), Paul Chambers, Milt Hinton…