Les nuages noirs s’accumulent.
Toutes les institutions internationales se rejoignent pour prévoir une croissance mondiale inférieure à 3% et cette prévision est continuellement revue à la baisse, la déflation dans les pays capitalistes développés s’inscrit dans la réalité et la crise financière n’en finit d’être combattue par les banques centrales. Dans ce contexte, l’économie française peut-elle connaître une embellie ?
Suivant la dernière Note de conjoncture de l’INSEE datée du 17 mars, l’économie française bénéficierait d’une croissance de 0,4% par trimestre et d’une baisse du chômage en juin de moins 0,1% grâce à la reprise, constatée, des créations d’emploi. Cette croissance serait tirée par les exportations vers les autres pays de l’Union Européenne et plus spécifiquement la zone euro par le biais d’une compétitivité retrouvée. Autrement dit, la baisse du coût du travail sera plus importante en France que chez les partenaires européens. S’agit-il là de la fonction du projet de loi sur le travail ? La baisse des cotisations sociales des entreprises et les aides diverses gouvernementales – CICE, Pacte de responsabilité – au prix d’attaques répétées de la protection sociale ont permis d’augmenter les profits des entreprises/L’INSEE prévoit donc une hausse timide des investissements. Continuer la lecture