Récession et crise financière.
Les dernières prévisions de l’OCDE – organisation internationale qui réunit les experts des pays riches – sont orientées à la baisse. La croissance mondiale serait de 3,3% – au lieu de 3,8% précédemment – si celle des Etats-Unis se maintient à son niveau tandis que la zone euro enregistrerait une hausse de 1%.
Menaces sur la zone euro
La zone euro serait donc la plus bousculée. L’Italie se trouve déjà en récession. La France ferait exception avec 1,3% grâce à l’action des « gilets jaunes » qui a permis de débloquer des augmentations de revenus pour les plus démunis permettant une faible hausse de la consommation des ménages. L’économie allemande, la plus importante de la zone, ne connaîtrait que 0,7% de croissance en fonction de sa dépendance aux évolutions du commerce mondial. Les échanges mondiaux ont régressé à la fin de l’année 2018, un indicateur à la fois de la montée des protectionnismes et la prégnance de la surproduction, la production mondiale augmentant plus rapidement que les capacités d’absorption du marché final.
L’incertitude s’installe. Pour l’Union Européenne, elle est renforcée par le Brexit. La sortie de la Grande-Bretagne n’a pas été prévue. Personne ne sait quelles en seront les conséquences. Pour le commerce mondial, c’est une mauvaise nouvelle. Géopolitiquement, c’est un changement brutal. Continuer la lecture