Jazz vivant, le temps des festivals… de la côte.

Un festival côtier

Ouistreham ? Vous en avez entendu parler pour ses cures de thalassothérapie et, peut-être, pour son maire qui ne veut pas quitter son fauteuil, André Ledran. Moins sans doute pour son festival de jazz qui commence pourtant à prendre de la bouteille – sans référence directe avec le calva. « Ouistreham Jazz Escales c’est son nom se déroulera – le verbe est juste – du 30 janvier au 2 février, avec deux avant-premières, le 21 janvier au centre socioculturel et le 29 janvier, à 15h, à la Maison de retraite Riva Bel Age, avec les formations de l’Ecole de musique intercommunale pour deux concerts gratuits, façon de présenter le thème de cette année : « Entre classique et jazz ». Les organisateurs ont invité un jeune pianiste, Dan Tepfer, qui proposera sa lecture des « Variations Goldberg » rendues célèbres par Glenn Gould, sous le titre « Variations sur les variations »… une mise en abyme qui pourrait faire voir des faces inexplorées… Continuer la lecture

Rendez-vous de la rentrée

Bonjour,

Que 2014 vous soit favorable, que les vents qui soufflent donnent un sens à ce monde qui en manque essentiellement, que l’espoir puisse une fois encore renaître pour permettre les transformations nécessaires face au basculement de l’ancien et à l’arrivée d’un nouveau monde.
Que cette année soit aussi une année de découvertes, de surprises

Une année remplie de bulles de rire pour appréhender différemment cette réalité qui a tendance à nous fuir.

Bonne année… On ne sait jamais.

Pour cette rentrés, plusieurs rendez-vous

Mardi 7 janvier 2014

premier cours de l’année pourle séminaire économie,au Panta Théâtre comme d’habitude, de 17h30 à 19h30.

Au programme bilan de 2013, perspectives pour 2014. Pour vous mettre en bouche, l’INSEE titre sa note de conjoncture « Une reprise poussive », Alter Eco « 2014, crise ou reprise ? »… Et si il s’agissait d’une reprise dans la crise ou d’une crise de la reprise ou d’une reprise de la crise ?


le mercredi 8 janvier 2014

Séminaire jazz, au Café Mancel, de 18hà 19h30, dernière session sur Detroit. Historique, blues et le reste…

A vous revoir.

Nicolas Béniès.

Rendez-vous exceptionnel ce dimanche à 10h30

Des nuages de jazz (et de joie) pour lutter contre l’angoisse.

L’INSEE titre ses prévision pour 2014 « Reprise poussive »… Il n’y a que la reprise… « Poussive » est un bon adjectif pour qualifier un état d’esprit. Sans parler du fait qu’on se pousse le plus souvent… Il faudrait revenir à la fraternité qui devrait unir tous et toutes les êtres humain(e)s. Autour du jazz par exemple.

Pour lutter contre cette « poussivité » je vous invite, dimanche 22 décembre au Café Mancel, à l’heure de la messe (mais ce peut être avant ou après), soit de 10h30 à 12h, à entendre quelques extraits d’albums récents qui font les jazz d’aujourd’hui.
Si ce jour et cette heure conviennent, il faudra organiser un rendez-vous régulier, tous les mois par exemple.
N’hésitez pas à passer, pour écouter et pour me donner votre sentiment sur le jour et l’heure.

Comme ce dimanche s’inscrit dans les hottes du Père ou de la Mère Noël, il n’est pas trop tard pour penser à des cadeaux qui ont nom disques de jazz, musiques de notre temps, d’un temps certes « poussif » mais formidable tout de même.

A dimanche.

Nicolas Béniès.

Séminaire jazz le 11 décembre.

Bonjour,

Le séminaire jazz de l’Université populaire aura lieu le MERCREDI 11 DECEMBRE 2013 et non pas le 18 comme je l’ai annoncé. L’erreur provient d’une absence de conceertatiobn enbtre mon calendrier et celui imprimé par l’UP. C’est l’imprimé qui tranche… Ce sera donc le 11 avec comme sujet toujours Detroit et une des musiciennes importantes de cette ville, la compositeure Dorothy Ashby, harpiste mais aussi, avec son mari, organisatrice de spectacles dans le cadre du théâtre Africain-Américain de Detroit.

Elle a eu des activités multiples. Il reste une manière de faire jouer à l’orgue un rôle qui n’était pas prévu au départ. Elle se dira influencé – ironiquement ? – par Harpo Marx. Il faut dire que ce dernier joue de la harpe sérieusement comme Chico fait semblant de ne pas avoir de sentiment pour le piano, même s’il n’avait pas véritablement d’études musicales.

Ce n’est pas le cas de Dorothy.

Au mercredi 11.

Nicolas BENIES.

Rendez-vous le samedi 30 novembre 2013 au Café Mancel pour un voyage dans les nouveautés jazz, à 17 h

Bonjour,

Je reprends cette année la présentation des nouveautés jazz au Café Mancel pour faire découvrir quelques enregistrements. Tout ne vous plaira pas. Mais il faut accepter les déconvenues. Pour le savoir, il faut avoir écouter ces cds. Il est aussi possible de découvrir des musiques. Tel est mon objectif.

Les albums de jazz sont les parents pauvres. Ils ne représentent que 1,5% du marché total tous supports confondus. Les festivals de jazz, par contre – un paradoxe – font le plein…

Je vous invite, un samedi par mois (17h au Café Mancel) à faire ce voyage avec moi.

Vous pouvez passer… Ou rester… Samedi 30 novembre de 17 à 18h, plus si affinités…

Nicolas Béniès.

Rendez-vous le 27 novembre 2013 de 18h à 19h30 au Café Mancel pour le séminaire de jazz

Bonjour,

L’Université Populaire de Caen (Basse-Normandie) a rouvert ses portes virtuelles.

Les séminaires de jazz ont déjà commencé le 13 novembre. Cette année, après Chicago – voir le « work in progress » sur ce site concernant les séminaires de l’an dernier, un travail toujours en cours -, la visite de Detroit s’imposait. Ville aujourd’hui en faillite, elle fut un des lieux de régénérescence du jazz dans les années 50.

Dans le quartier surnommé « Black Bottom » (une composition de Jelly Roll Morton que j’ai fait écouter le 13 ), dans cette « Hasting street », beaucoup de clubs ont prospéré, beaucoup de bluesmen notamment se font fait remarquer sans que la postérité puisse reconnaitre les siens faute d’enregistrements. Dans les années 30, Detroit (contrairement à Chicago) ne possède pas de studios d’enregistrement. Peu de bluesmen sont donc connus des générations d’aujourd’hui. Deux exceptions, John Lee Hooker – le plus célèbre qui a travaillé dans les usines d’automobile, ce travail à la chaîne a orienté son jeu de guitare, des rythmes répétitifs et puissants – et Kenny Kirkland qui s’est fait reconnaître sur ses vieux jours et que nous écouterons mercredi 27 novembre à 18h (comme d’habitude au Café Mancel).

Ce quartier a été détruit dans les années 1960.

Pour ce mercredi 27 et le 4 décembre, nous allons visiter ces nouveaux venus sur la scène du jazz, en particulier les frères Jones, grande famille de Detroit. le frère aîné, Hank, est pianiste, le benjamin, Elvin, est batteur et le cadet, Thad, est trompettiste.

Une manière de visiter Detroit, Thad Jones a intitulé un de ses albums « Motor City Scene ». Nous en entendrons un extrait.

Le premier musicien a être connu venant de Detroit est le vibraphoniste Milton Jackson qui a su intégrer la grammaire bebop à cet instrument marqué par son « inventeur » (dans le jazz), Lionel Hampton.

Soit une des grandes villes du jazz et du blues que cette ville de l’automobile.

Nicolas Béniès.

 

Villes et musiques du monde, un festival étrange, 14e édition

Un festival étrange qui veut nous amener ailleurs en renouant avec la tradition.

 

Villes et Musiques du Monde est le nom de ce festival qui va couvrir les villes de la banlieue parisienne : Aubervilliers, Bagnolet, Bobigny, Bondy, Épinay-sur-Seine, La Courneuve, Le Blanc-Mesnil, Le Bourget, Montreuil, Pierrefitte sur seine, Paris, Saint-Denis, Sevran, Villetaneuse. Continuer la lecture

Conférences à Crest (Drôme) sur les femmes du jazz, du 5 au 10 août 2013

Rendez-vous à Crest Jazz Vocal

 

Cette année, je serai encore à Crest, au festival de jazz « Crest Jazz Vocal » où je donnerai une série de conférences portant sur « Les femmes du jazz, un continent oublié ». En avant-première, le lundi 5 août, pour introduire l’art particulier de Céline Bonacina, saxophoniste baryton, je brosserai – à grands traits – une « petite histoire du baryton ».

Le mardi 6, ce sera la projection du film de Martin Scorcese, « New York New York » qui invite à réfléchir sur plusieurs thèmes dont celui de la place des femmes dans les arts mais aussi des rapports entre œuvre d’art/culture et marchandise, de la drogue, de l’asociabilité des musicien(ne)s de jazz et de beaucoup d’autres choses encore. C’est un film philosophique en même temps qu’historique puisqu’il se situe, dans cette histoire du jazz et des États-Unis, juste après la seconde guerre mondiale au moment où les big bands disparaissent – et Georgie Auld/Robert de Niro en crée un à ce moment là qui ne pouvait que faire faillite – et le bebop impose sa loi via la révolution parkérienne.

 

Mercredi 7 Les « canaris », ces chanteuses de grands orchestres, deviendraient-elles des aigles ? A travers l’histoire de Anita O’Day, musicienne accomplie, chanteuse de l’orchestre de Gene Krupa (batteur engagé par Benny Goodman qu’il quitte dans les années 1940 pour créer son propre orchestre), à 21 ans pour ensuite passer chez Stan Kenton. Elle influencera toutes les chanteuses qui suivront à commencer par June Christy et Chris Connor.

On parlera aussi des « Sweet Petunia »….

 

Jeudi 8, autour des cheffes d’orchestre, avec un spécial Lil Hardin Armstrong (voir son portrait dans « En passant par Chicago », synthèse style work in progress de l’année de l’UP Jazz.

Vendredi 9 Autour de quelques chanteuses oubliées; autour de Betty Roché qui fut la chanteuse de Duke Ellington à deux reprises – je l’avais entendre aux côtés du Duke pour cette version à succès de « Take the « A » train » avec Paul Gonsalves en 1952 – et enregistra quatre albums…

Samedi 10, pour le final, une petite histoire du combat féministe des cheffes d’orchestre à commencer par Billie Holiday, Mary Lou Williams, Lil Hardin Armstrong… jusqu’à nos jours….

 

A vous voir…

 

Nicolas Béniès.

 

 

Rendez-vous le 6 juin 2013, au Café mancel, le jazz débarque

Le jazz débarque

Sur les cotes de l’Ouest, le jazz a débarqué deux fois. Les 31 décembre 1917/1er janvier 1918, respectivement à Brest et à Saint-Nazaire pour permettre l’arrivée d’une partie des troupes si l’autre bateau rencontrait des torpilles allemandes. Et le 6 juin 1944, ce jour le plus long est plus connu que le premier.

Cette première arrivée du jazz via ce régiment les « Hellfighters » conduit par le lieutenant Jim Europe Reese, chamboulera les mondes intellectuels en Europe. Particulièrement en France. L’histoire d’amour du jazz et de la France commence là.

Le deuxième aura d’autres effets. le bebop entraînera une « bataille d’Hernani », grande spécialité française. On se battra à coups de poings, à coups de sifflets, d’applaudissements pour ou contre cette révolution, pour ou contre Dizzy Gillespie et son grand orchestre, à Pleyel fin février 1948, pour ou contre Charlie Parker, vedette du deuxième festival international de jazz en mai 1949, organisé par Charles Delaunay.

Le monde bascule, le jazz lui donne son beat pour accompagner cette mutation.

Jazz, musique du 20e siècle qui fait partie intégrante de l’histoire de ce siècle. Toutes ses révolutions esthétiques ont rythmé le siècle.

Pour entendre le siècle passé en un jeux de miroirs entrer paroles et musique.

Pour entendre aussi la voix de Sim Copans, créateur des émissions de jazz sur les antennes de la RTF, le nom de la radio service public en ces temps lointains où le mot même de privatisation ne faisait pas partie du vocabulaire courant.

Le rendez-vous est pris…

Nicolas Béniès.

Note : le film « Stormy Weather relate le retour de ces combattants de la première guerre qui se sont battus dans les tranchées aux côtés des troupes françaises certains accumulant les citations. L’armée américaine n’a jamais voulu reconnaitre leurs « mérites » – au sens militaires – parce qu’ils étaient Noirs. Certains d’entre eux sont donc restés en France, à Paris pour animer les Nuits de cette folie furieuse de plaisirs, sorte de réponse à la Première Barbarie.

Le film raconte l’histoire de Bill « Bojangles » Robinson, le plus grand des « sandmen », ces premiers danseurs de claquettes. Un film qui fais voir les performances de tous ces artistes des années 20-30 à commencer par Cab Calloway ou les Nicholas Brothers, Lena Horne… Une sorte de nostalgie des temps déjà anciens au moment où le film est sorti aux États-Unis en 1943 et, en France, en 1945, sur les Champs-Élysées, pour fêter la Libération avec le monde en train de se défaire.

 

Université populaire, séminaire Economie.

Les rendez vous de cette fin d’année (scolaire).

Les mardis 4, 11 et 18 juin – il faut bien terminer par un appel ! -, trois derniers séminaire économie de l’UP.

Le 4, j’avais prévu de parler de l’exception culturelle mais l’actualité grossit autour des questions financières qui demandent à être expliquées et mises en perspective.

Le 11, si l’actualité se désengorge, il sera question de cet accord de libre échange Europe/USA où se retrouve une sorte d’AGCS – Accord général sur le commerce des services, un des grands dossiers (mal) traité par l’Organisation Mondial du Commerce au moment de sa création en 1995 – remis au goût du jour. La culture – comme l’Éducation – a toujours suscité les appétits capitalistes. Un nouveau marché prometteur…

Le 18, je vous proposerai une synthèse et quelques pistes de solution…

A vous revoir ou vous voir.

Nicolas Béniès.