Rendez-vous le 27 novembre 2013 de 18h à 19h30 au Café Mancel pour le séminaire de jazz

Bonjour,

L’Université Populaire de Caen (Basse-Normandie) a rouvert ses portes virtuelles.

Les séminaires de jazz ont déjà commencé le 13 novembre. Cette année, après Chicago – voir le « work in progress » sur ce site concernant les séminaires de l’an dernier, un travail toujours en cours -, la visite de Detroit s’imposait. Ville aujourd’hui en faillite, elle fut un des lieux de régénérescence du jazz dans les années 50.

Dans le quartier surnommé « Black Bottom » (une composition de Jelly Roll Morton que j’ai fait écouter le 13 ), dans cette « Hasting street », beaucoup de clubs ont prospéré, beaucoup de bluesmen notamment se font fait remarquer sans que la postérité puisse reconnaitre les siens faute d’enregistrements. Dans les années 30, Detroit (contrairement à Chicago) ne possède pas de studios d’enregistrement. Peu de bluesmen sont donc connus des générations d’aujourd’hui. Deux exceptions, John Lee Hooker – le plus célèbre qui a travaillé dans les usines d’automobile, ce travail à la chaîne a orienté son jeu de guitare, des rythmes répétitifs et puissants – et Kenny Kirkland qui s’est fait reconnaître sur ses vieux jours et que nous écouterons mercredi 27 novembre à 18h (comme d’habitude au Café Mancel).

Ce quartier a été détruit dans les années 1960.

Pour ce mercredi 27 et le 4 décembre, nous allons visiter ces nouveaux venus sur la scène du jazz, en particulier les frères Jones, grande famille de Detroit. le frère aîné, Hank, est pianiste, le benjamin, Elvin, est batteur et le cadet, Thad, est trompettiste.

Une manière de visiter Detroit, Thad Jones a intitulé un de ses albums « Motor City Scene ». Nous en entendrons un extrait.

Le premier musicien a être connu venant de Detroit est le vibraphoniste Milton Jackson qui a su intégrer la grammaire bebop à cet instrument marqué par son « inventeur » (dans le jazz), Lionel Hampton.

Soit une des grandes villes du jazz et du blues que cette ville de l’automobile.

Nicolas Béniès.