Les incertitudes alimentent la crise

Le « ça va mieux » de Hollande a fait long feu.

La préparation du budget en France est à la fois électoraliste – dans la mesure du peu de possibilité que laisse les politiques de baisse des dépenses publiques – et hors de l’analyse de la conjoncture. Les signes de rechute de crise financière et de crise économique se multiplient. Le gouvernement Hollande, comme la droite, n’en a cure. Il reste bloqué sur la prévision de croissance de 1,5% et une amélioration pour l’année prochaine qui ferait baisser le ratio déficit sur PIB par l’augmentation plus forte du PIB que le déficit pour atteindre les fameux 3%. Un optimisme de commande qui ne correspond pas aux chiffres récents de l’INSEE et à l’incertitude qui domine le monde. Continuer la lecture

Comment va le monde ?

Un monde incertain et sans avenir.

Les marchés financiers jouent – sans jeux de mots – aux montagnes russes. Elles augmentent fortement et chutent tout aussi profondément. Montées et descentes trouvent leur cause dans un indicateur pour le moins étrange, les cours du pétrole. Il est passé de moins de 30 dollars au début de l’année 2016 à plus de 38 dollars début mars. Dans la lignée, les cours des Bourses haussent. Il n’empêche que la tendance à la baisse subsiste en fonction d’une prévision faible de la croissance mondiale. Continuer la lecture

La crise financière et les moyens de lutte

Une politique monétaire inédite

La déflation est une réalité. Seules les banques centrales mettent en œuvre des moyens pour essayer de lutter contre elles. Sans effet. Pourtant, jamais la création monétaire n’a été aussi imposante, jamais les taux d’intérêt de refinancement n’a été aussi bas. Mais cette politique semble avoir atteint ses limites…

Les politiques économiques des pays développés, à commencer par ceux de l’Union Européenne, restent fortement ancrées dans le libéralisme économique qui leur fait obligation de l’austérité pour comprimer le déficit budgétaire. La baisse des dépenses publiques se traduit par une chute des investissements publics qu’ils soient le fait de l’État ou des collectivités territoriales. Le processus déflationniste actuel qui se traduit par la baisse des prix à la production devrait plutôt inciter les gouvernements à favoriser la croissance par un « choc » de la demande. Les gouvernements jettent un voile pudique sur la réalité en s’abritant derrière un faible taux d’inflation, de 0,1% en novembre pour la France. Continuer la lecture