Polar milanais

Milan, mélanges de noir et de rose.

Alessandro Robecchi, qui n’a pas renié son passé – il fut «éditorialiste pour Il Manifesto -, dresse le portrait de Milan, une ville italienne considérée comme bourgeoise mais abrite des secrets redoutables. Il met en scène un de ces auteurs de téléréalité qui se pensent de gauche parce qu’ils analysent ce qu’ils proposent aux téléspectateurs comme de la merde mais qui font de larges audiences et eux gagnent beaucoup d’argent. Carlo Monterossi est de ceux là. Alessandro ne craint de se moquer de son personnage dont il souligne avec une verve sauvage et chargée de venin, tous les travers. Continuer la lecture