Le coin du polar.

 

Une (re)lecture réjouissante.

Tous et toutes les amateur(e)s de polar connaissent Dashiell Hammett (1894 – 1961), les autres ont sûrement vus « Le faucon maltais », de John Huston, dans lequel Humphrey Bogart donne un visage – en forme de « v », c’est de cette façon que le décrit allusivement Hammett – à Sam Spade, un nom étrange pour un détective privé qui ne l’est pas moins. Dashiell – ce nom lui vient de sa mère et de ses ancêtres français, son premier prénom fut… Sam – a une place de premier plan dans la littérature américaine et mondiale. Il a créé un genre, dans les années 1920-30, le polar « hard-boiled », « dur à cuire » pour des intrigues qui refusent toute solution provenant de la seule logique. Refus d’un roman policier type Agatha Christie et de son détective belge, Hercule Poirot qui pense pouvoir résoudre tous les meurtres « en chambre » armé de « ses petites cellules grises ». La littérature descend dans la rue, elle se heurte à toutes les réalités des forces sociales en présence, des intérêts politiques, économiques et au pouvoir. Continuer la lecture