Jazz, d’un orchestre national de la lune à des histoires imaginaires en passant par le dialogue de deux percussionnistes, un menu alléchant.

Du côté des sélénites.

La lune est très visitée ces temps-ci. L’Orchestra Nazionale della Luna, en fait un quintet, fait partie des habitants habituels de notre satellite. Ils ont même la nationalité. L’album vient aussi d’une autre planète produit qu’il est par le Budapest Music Center Records qui sait résister à toutes les ambiances nauséabondes par le jazz. La référence à la « Nation » lune permet l’ouverture à toutes les influences, à toutes les danses à commencer par la musique arabo-andalouse que le quintet sait faire swinguer. Manuel Hermia, saxophoniste, flûtiste et joueur de bansun, Kari Ikonen, pianiste et utilisateur du Moog – on se souvient que cet instrument était utilisé par Sun Ra -, Sébastien Boisseau est à la contrebasse et Teun Verbruggen à la batterie savent créer ensemble sans que l’un d’entre eux prenne la tangente et s’oriente vers Mars. Cette volonté commune de faire surgir d’autres paysages, de s’enfoncer dans un cratère, de respirer un autre air et s’envoler loin de la pesanteur marque toutes les compositions. Continuer la lecture