Florence 1458
Piero della Francesca est une figure difficile à cerner, faute de détails biographiques avérés. Un appel pour en faire une figure fantomatique de détective, d’enquêteur dans cette Florence du milieu du 15e siècle habitée par le pouvoir de Cosimo de Médicis. Chiara Montani se l’approprie en même temps qu’elle nous propose une lecture de ses œuvres en mettant au premier plan une fresque, qualifiée de « maudite » parce qu’elle a provoqué en son temps l’ire de l’Inquisition. A partir de cette trame, elle développe un complot provenant du fin fond de la mémoire, raconté – c’est une force – par une donzelle démunie d’informations que Piero et son tuteur lui cachent. Lavinia raconte ce qu’elle voit, ce qu’elle apprend de manière naïve permettant à l’autrice tous les renversements de situation pas toujours justifiés. Continuer la lecture