Festival, le retour. Un ARABOFOLIES d’exeption

déconfiné et comme neuf

Le festival créé par l’Institut du Monde Arabe (IMA)

Newel Ben Kraiem photo de Victor Delfim

plusieurs fois reporté, comme la plupart des festivals, a pris un nom prédestiné OBSTINE-E-S et il en fallait de l’obstination pour le faire renaître. Il s’étendra tout le mois de juin. Il fallait bien le rendre exceptionnel pour affirmer la volonté de faire connaître les musiques et les cultures arabes en insistant sur la place des femmes, comme toujours laissées pour compte au détriment de la connaissance de nos mémoires. Les sources culturelles sont multiples et, dans ce 21e siècle étrange, flou, reconnaître l’Autre est une nécessité vitale pour se construire.Les « divas » du monde arabe est un des thèmes de ces « Obstinées » qu’il faut découvrir. Oum Kalthoum est sans doute la plus connue en France. La diva égyptienne a bénéficié d’une reconnaissance lié, peut-être, à l’aura de Nasser et des régimes pensés comme progressistes dans la fureur de la décolonisation et des guerres coloniales. Elle n’est pas la seule. Asmahan et Fairouz bénéficient d’une notoriété sensible. Il faudra découvrir les autres et vibrer aux voix nouvelles qui, à la fois, leur rendent hommage et affirment leur propre identité. Continuer la lecture