Jazz. Découverte.

Une nouvelle vocaliste : Indra Rios Moore.

Indra, heartlandC’est toujours une bonne nouvelle une vocaliste qui veut, à son tour, marquer le paysage. C’est le cas avec Indra – un nom qui signifie, paraît-il, guerrier venu du ciel dans la mythologie hindoue -, fille du bassiste Donald Moore,1résidant au Danemark. Une sorte de trait d’union entre les continents. Une carte de visite.
Indra a décidé de se servir de toute les traditions, de toutes les cultures, du gospel, du blues et du jazz et d’autres pour tenter de se frayer une route dans ce monde encombré par ses passés recomposés comme autant de conformismes et de dogmes. La marchandise exerce ses effets, reproduire à l’identique ce qui a déjà été fait. Pour les hommes de marketing, c’est une sûreté.
Indra possède une touche de toutes ces grandes musiciennes capables d’émouvoir, de transformer des vies, de donner ce goût formidable – terrifiant et étonnant – de l’amour fou, absolu dans des mondes qui ne manque tant. C’est le drame de Billie Holiday, au-delà de sa biographie. Trop d’amour tue le monde qui se venge par ses flics et sa répression. Une femme libre, pensez donc… Continuer la lecture