Villes et musiques du monde

Les festivals font de la résistance.

Malgré les mesures de restriction, de fermetures des bars, de gestes barrières, derrière les masques les festivals s’agitent. Ils ne veulent pas se laisser mourir et surtout sauvegarder les mémoires pour que le patrimoine et la matrimoine continuent d’exister. Pour ce faire, le spectacle vivant est fondamental.

« Villes et musiques du monde » l’a bien compris. Et il ose intituler sa 23e édition « Douce France ». Référence à Charles Trenet évidemment, avec cette ironie que nos voisins trouvent bien française pour faire sourire et prendre de la distance. « Douce France » qu’il faut slammer pour lui donner la force d’intégrer les migrants dont les cultures viendront alimenter celles existantes. Pour clamer que nous avons besoin d’eux et eux de nous. La solidarité se forge aussi dans les musiques qui deviennent les nôtres. Ces musiques qui laisseront des traces dans nos mémoires, des traces indélébiles pour forger notre humanité commune. Continuer la lecture