Huit clos luxueux.
Un hôtel, Santa Barbara, la côte Ouest des Etats-Unis, le Pacifique, le luxe suffocant, un système de sécurité dernier cri, des histoires d’amour, de morts, de conflits entre les employé-e-s et, soudain la mort qui fait son œuvre. « Sécurité », premier roman de Gina Wohlsdorf, fait des porteurs de morts, des spectres. Pourquoi ont-ils assassiné toute la compagnie de vigiles, en ratant d’un poil le narrateur ? Pourquoi poursuivent-ils les assassinats du personnel et même du propriétaire de l’hôtel ? Elle ne le dira pas. La mort, la violence est anonyme comme dans « Duel », le premier film de Steven Spielberg qui met aux prises un automobiliste poursuivi par un poids lourd sans que le spectateur n’en sache les raisons.
Tessa, le personnage central, supervise les travaux et est l’objet d’une double histoire d’amour. Du narrateur et de son ami d’enfance qui, d’un coup, réapparaît, Brian dont le jumeau s’est tué dans un accident de moto à l’intérieur d’une roue. Le frère a repris le flambeau et renoue avec Stella, l’amour des deux frères. Continuer la lecture