Il était attendu. Deux printemps de raté pour la plupart des festivals. Le réchauffement climatique n’explique pas tout même s’il nous fait passer sans transition de l’été brûlant à l’hiver glacé. Le jazz notamment était orphelin. Les différents variant du COVID19 avaient séparé toutes les fratries, fermé les frontières. Pour la mémoire de ce mois de mai, festivaliers comme invité.e.s feront comme si la mise en garde de l’OMS restait…mise en garde.
Prenons le festival de jazz de Coutances (50), « Jazz Sous les Pommiers » qui tente de retrouver ses habitudes avec son dimanche en fanfares et ses à côtés dont la scène aux amateurs et ses animations gratuites. Il aura lieu, comme avant 2020, autour du jeudi de l’Ascension soit du 20 au 28 mai, sans quasiment de non européens. A deux exceptions prés mais quelles exceptions : un groupe d’Américains : Dave Liebman/Randy Brecker/Marc Copland/ Drew Gress/Joey Baron (mardi 24 mai) pour un moment, assuré, de pur délice et le trio de Brad Mehldau le 27.
Cette nouvelle donne permet de découvrir l’éventail des musiques de jazz en France et un peu au-delà avec notamment la saxophoniste originale Tineke Postma et un « Focus Portugal ». Michel Portal, Théo Ceccaldi, artiste en résidence, Émile Parisien, Thomas de Pourquery, Daniel Zimmermann, un « battle » Médéric Collignon/Pierrick Pédron et j’en passe pour ne pas oublier Marion Rampal qui ouvrira les festivités le vendredi.
Dans cette même période le festival du Mans rouvrira ses portes comme quelques autres.
Nicolas Béniès
« Jazz Sous Les Pommiers, 20 au 28/05, www.jazzsouslespommiers.com