La crise systémique du capitalisme, crise de civilisation,

Retour de l’État Nation contre la démocratie.

Le « printemps arabe » avait posé un axiome dont l’actualité ne se dément pas : les populations veulent décider de leur avenir et, pour ce faire, la démocratie est essentielle. Restait à en définir les contours. Il n’en eût pas le temps. Les pouvoirs, souvent dictatoriaux dans cette partie du monde, se sont déchaînés contre cette volonté, contre ces espoirs d’un changement total des incarnations du pouvoir. La Syrie représente le cas le plus extrême. Bachar el-Assad a été jusqu’à gazer ses populations pour les punir d’avoir cru, un moment, qu’elles pouvaient agir sur le terrain politique sans le soutien du père de la nation…
Les incarnations de cette démocratie, y compris la démocratie dite bourgeoise, parlementaire, les processus électoraux, sont contestées. Non seulement par le Front National en France et ses homologues en Europe mais aussi par des représentants de cette droite appelée auparavant « parlementaire », « officielle » qui, prenant prétexte du risque –réel – du terrorisme veulent remettre en cause toutes les libertés démocratiques.
Ainsi Nicolas Sarkozy ne craint pas de déclarer, en assurant qu’il ne sera jamais « le président de l’impuissance », que « c’est le droit qui doit s’adapter à la réalité de la menace, ce n’est pas le contraire. » (sic) Une construction du français qui se perdra – heureusement – avec la disparition de Sarkozy de la scène politique. Le contraire de quoi ? On ne sait pas mais on subodore une signification : le droit disparaît pour laisser la place à une construction dictatoriale qui saura faire ce qu’il faut sans aucun contrôle… Continuer la lecture