Pour Dante, la fin c’est la Paradis et pas seulement l’enfer…
« La Comédie », « chant villageois à en croire les définitions courantes au 13e siècle », nous dit le présentateur et traducteur, Jean-Charles Vegliante, de cette édition bilingue de cette épopée, de ce chant d’amour et aussi un poème fondateur de l’Italien moderne. Dante Alighieri, en ce début du14e siècle, se refuse à utiliser le latin pour se servir de la langue vernaculaire de Florence. La traduction du florentin de ce temps est un exercice difficile, fait d’interrogations et de recherches pour rendre le sens voulu par l’auteur. La trahison est nécessaire à partir du moment où le lecteur d’aujourd’hui peut s’approprier le texte, le comprendre tout en le remettant dans son contexte.
Il faut rendre le sens des mots tout en sauvegardant la musique des vers de Dante. La poésie ne s’embarrasse pas forcément d’Histoire même si elle est nécessaire pour exprimer des émotions. Continuer la lecture