Sur l’inflation, nécessaire analyse

L’inflation inédite, quelques notes pour situer le pb pour un début qui suppose de poursuivre le débat.

La hausse des prix actuelle est un changement profond des habitudes des ménages comme les entreprises et bouscule la politique économique des États. Elle s’explique par les transformations du monde en cours depuis la pandémie, au moins et accélérées par la guerre.
L’ensemble des pays développés connaît un taux d’inflation jamais vu, plus de 10% aux États-Unis comme en Allemagne, 6% en France et une hyperinflation catastrophique dans les pays latino-américains et dans l continent africain qui provoquera disette et famine. Le seul grand pays qui fait exception, la Chine avec une inflation proche de zéro, conséquence de la baisse de la croissance et de la déflation, les prix baissent du fait de la surproduction et de la crise immobilière qui s’annonce profonde.
La crise climatique surenchérit le prix des matières premières. Toutes les matières premières sont devenues des objets de spéculation sur les marchés financiers accélérant la hausse des prix. Continuer la lecture

Mondialisation, financiarisation et l’émergence d’un autre monde

Le monde bascule
Le temps de la mondialisation se termine. Ouverte au milieu des années 1980 par la déréglementation décidée par les États, elle s’est affirmée sous la forme de l’hypermondialisation au début des années 2000, construisant des chaînes de valeur au niveau mondial via la construction de firmes multinationales. Particulièrement, la globalisation financière exerce aujourd’hui tous ses effets négatifs sur le bien être des populations. Continuer la lecture

Financiarisation, quand tu nous tiens

Le choix de la déréglementation financière, effectué dans les années 1980, montre aujourd’hui toute sa nocivité. Il a permis aux marchés financiers d’étendre leur domination, au détriment du bien-être des populations.

Pendant que les cours boursiers des pays développés oscillent au gré des évolutions de la guerre de Poutine en Ukraine, les prix du pétrole et plus généralement ceux de l’énergie comme des matières premières sont orientés à la hausse. Il est question du retour de l’inflation. En France, les prix à la consommation ont augmenté de 4,5% entre mars 2021 et mars 2022, soit la hausse la plus forte depuis 1985. La baisse des cours, fin avril 2022, n’y change rien. seule, une fois encore, l’action change, un peu le prix à la pompe pour le carburant. Continuer la lecture

Pandémie, guerre et marchés financiers

Financiarisation quand tu nous tiens !

Inflation ou marchés financiers déboussolés ?

Depuis plus de 30 ans, les marchés financiers ont étendu leur domination au détriment des États et du bien être des populations. Les décisions prises dans les années 1980 par les gouvernements de déréglementation, notamment dans le domaine financier, montrent toute leur nocivité.

Pendant que les Bourses des pays développés oscillent au gré des annonces de la guerre de Poutine en Ukraine, descente le 24 février, puis remontées en réponse aux possibles pourparlers de paix fin mars, les prix du pétrole et plus généralement de l’énergie comme les matières premières sont orientés à la hausse déterminant une montée des prix jamais vue depuis 1985, de l’ordre de 4,5% en France. Pourquoi cette envolée ? Est-ce de l’inflation ? Continuer la lecture

DICTIONNAIRE

D comme déflation

L’inflation, en novembre 2013, se monte d’après l’INSEE et suivant l’indice des prix à la consommation, à 0,7% soit un niveau très faible. Ce résultat peut sembler bizarre pour les ménages confrontés à la hausse des prix des achats contraints comme l’énergie, le loyer ou les biens de consommation courants qui ont tendance à s’envoler. En 2014, prévoit l’INSEE dans sa dernière note de conjoncture datée de décembre 2013 avec un titre qui a fait réagir notre humoriste national, François Hollande, « Une reprise poussive », l’inflation augmentera via la hausse des taux de la TVA notamment pour s’afficher à 1,1%, un taux faible mais qui se traduira par une baisse affichée du pouvoir d’achat des salariés, le niveau des salaires nominaux restant stable. Continuer la lecture