Crise, Acte 3, scène 2
La mémoire sélective du Président.
Le dernier sommet européen n’en a pas fini de durer. A 4 heures du matin, ce mercredi 26 octobre, un accord non finalisé dans ses moyens a été annoncé. Le débat, suivant tous les journaux, a été rude. Ce fut un vrai débat. Dont Nicolas Sarkozy, dans son intervention télévisée jeudi soir – mise en image par un opérateur privé, avec deux faire valoir incapables de mise au point face aux contre vérités présidentielles1 -, n’a pas vraiment parlé tout à son souci de faire oublier ses 5 ans de présidence, la montée de l’endettement, sa politique en faveur des plus riches2 et des capitalistes, le creusement des inégalités, la montée de la pauvreté et de la précarité sous les coups de butoir d’une politique d’austérité qui ne se trouve justifiée que la volonté de conserver les trois A.3 Du coup, il a lié son sort à cette notation des agences du même nom dont les critères sont aussi insondables que leur appartenance à l’idéologie libérale et à leur incapacité de comprendre le monde, le tout se résumant dans le manque de personnel et l’absence d’enquête réelle.