Culture, vous avez dit crédit ?

La culture en danger

Les grandes vacances sont une période de latence. La liberté de l’esprit permise par la rupture avec le travail contraint ouvre de nouveaux horizons. C’est le moment de se ressourcer, de se retrouver en lisant, en écoutant de la musique, en allant au théâtre… Les festivals sont durablement associés à cette période, même si, et ce depuis quelques années, ils débordent largement la période pour s’installer dans le paysage culturel de toute l’année. Les bénévoles qui s’en occupent – beaucoup de retraité(e)s – sont des passionné(e)s qui font vivre la culture. Sur le strict terrain économique, ces associations permettent de faire baisser le coût de revient de ces animations. Ils et elles jouent un rôle essentiel non reconnu. Le jour où ces associations disparaissent, le festival meurt le plus souvent. Continuer la lecture

Un festival… des festivals… de jazz

Petit tour de France via les festivals de jazz.

Le jazz est une musique de la transe – de ce corps qui bouge, qui explose – et de l’esprit. Une combinaison inédite dans l’histoire de l’esthétique. La performance est partie prenante de cette musique qui ne se goûte véritablement que dans la liberté de créer par la rencontre avec le public. Elle se vit « live », en direct et en vie. Continuer la lecture

Jazz, un trio

Un trio.

Sophia Domancich , pianiste aux influences monkiennes perceptibles comme celles de Mal Waldron – un de ces pianistes qu’il ne faudrait pas oublier -, Jean-Jacques Avenel, contrebassiste, longtemps compagnon de Steve Lacy dont les mondes sont proches et de Monk et de Cecil Taylor et Simon Goubert très profondément marqué par Elvin Jones forment un trio soudé qui fait circuler la musique, les improvisations. Continuer la lecture

Le coin du polar…historique.

La Toscane corrompue… en 1895.

Un grand détective auteur d’un livre de recettes de cuisine… italienne – pardon des régions de l’Italie -, à grandes moustaches blanches qui enquête en Toscane chez le Baron Roccapendente où il est invité, ce n’est pas commun. Pelligrino Artusi n’est pas seulement une figure de roman. Il est né le 4 août 1820 en Emilie-Romagne. A l’ouverture de cette première aventure, pour les lecteurs français, il est âgé de 75 ans. En cette année 1895 donc, l’Italie existe sur le papier depuis 20 ans et l’unification est loin d’être réalisée. Les vieilles familles – « Le Guépard » raconte sous une autre forme cette même histoire – sont ruinées. Les enfants ne s’en rendent pas compte. Ils ont conservé » la morgue de leur caste sociale alors qu’ils n’en ont plus les moyens. Sous une forme plaisante, sans se prendre au sérieux, Marco Malvadi, chimiste, chanteur lyrique, spécialiste du Baroque et finalement écrivain, met en scène ces personnages en train de quitter la grande scène du monde. Tout commence par l’assassinat du majordome en passe de quitter ses fonctions. On saura le pourquoi comme il se doit à la fin. Continuer la lecture