60 ans d’Eden en Normandy par Jéricho

60 ans d’Eden en Normandy

Commémorer,

Travailler,

Se Souvenir,

Soumettre notre Volonté à notre Devoir.

Assiduité, Courage, Folie, Âme,

Génie,

Camaraderie, Risque, Confiance,

Swing !

Oui

Souvenons nous qu’il y 60 historiques années,

Le plus illustre pianiste de Jazz de l’époque,

Bud Powell,

Etait dans nos murs, en Normandy, à Jullouville,

Bud l’Houblonné, comme notre « chère » Chausey…

Oui

A l’heure de notre sursis patriotique,

Souvenons nous que nous sommes Nation,

Légion et Terre d’accueil.

Oui

Accueil de la « Note Bleue »

Un bleu déchirant de déchirures,

Un bleu clivant de clivages

Certes…

Mais un « Bleu Mémoire » de Résilience et de Liberté.

Oui

Un Eden où se mêlent Tradition & Modernité !

Bud, Pierre, Kenny, René, Monk, Barney…

Alain Bounty…

Prophètes meurtris depuis leur Sein Arraché,

Agonisants et adulés dans une Amérique libératrice,

Et enchaînante…

« Freedom is not Free »

Oui

Ce sont justement et parfaitement ces Hommes Ebènes,

Venus chercher en France, notre Pays,

Une Respiration,

Un Accueil,

Pour Etre, au sens antique du terme : Thou Art

Oui

Souvenons nous de cette merveilleuse soirée de 1964 à Edenville,

Immortalisée par l’Enfant du Mistral Normand : Christian DUCASSE.

Merci Hervé, notre Frère d’Ar(t)mes,

Et surtout merci Gilles,

Et toute la « véritable » BARONnie !

Oui

Souvenons nous qu’il y a 60 historiques années,

Nous chantions, déambulions, et dansions dans un Eden,

Au Pays de la Pomme, notre Caducée,

Bien avant que Steve J. ne viennent nous la croquer !

Jéricho.

A Pierre Salama, mon ami

Pierre Salama nous a quitté en ce début du mois d’août, deux jours avant son 82éme anniversaire et laisse un grand vide. Ce n’est pas qu’il n’avait pas prévenu. Mais lorsque l’espoir disparaît, il reste l’espérance qui reposait sur une croyance : je le croyais éternel, en l’espèce plus éternel que moi.
Je lui dédie cet article qui porte sur le jazz (et non pas la musique brésilienne) qui veut insister sur la différence entre souvenir et mémoire tout en cherchant à comprendre pourquoi le souvenir peut s’inscrire dans la mémoire collective.
De Pierre, j’ai un tas de souvenirs qui naviguent dans mon cerveau mais pour faire le point sur ses apports il faudra un travail de mémoire…
Nicolas

Au-delà des commémorations du 80e anniversaire du débarquement, le souvenir et la mémoire.
L’exemple du jazz.

Les commémorations donnent lieu à un processus bien connu : se servir du passé pour le décomposer et le recomposer au service du présent pour justifier des politiques. Il faut éviter ces travers pour appréhender, dans l’histoire, la place du souvenir et de la mémoire. Le jazz, musique de la danse, de la libération est aussi musique de la Libération. Dans quasiment tous les pays d’Europe, le jazz est la musique de référence. Continuer la lecture

Une face cachée de la Libération, le racisme. Le récit de Louis Guilloux.

Mémoire oubliée

Les libérateurs américains acclamés distribuant chocolat, chewing-gum et autres cadeaux arrivent avec leurs préjugés. Beaucoup de témoins ont voulu oublier les pendaisons de jeunes soldats Noirs dont les corps s’affichaient devant des bâtiments administratifs. Le souvenir ne les retiendra pas. Ils sont tombés dans les oubliettes de l’Histoire. Le travail de mémoire est là encore essentiel.
Pendant tout la période qui suit le débarquement, il y aura beaucoup de temps d’attente que ce soit en Basse-Normandie ou, un peu plus tard, en Bretagne. Confinés, ces jeunes gens – il ne faut pas oublier que la grande majorité d’entre eux sortent de l’adolescence, que la guerre est leur première expérience – cherchent à se distraire, s’alcoolisent et commettent des actes répréhensibles, violences, bagarres, viols. Les réactions de l’armée comme des populations ne seront pas les mêmes suivant la couleur de la peau. Continuer la lecture

Le squash et la vie, un apprentissage émancipateur

Pas volé mais envolé vers la liberté

« Demi-volée » est apparemment une histoire d’entraînement au squash. L’autrice, Chetna Maroo, donne l’impression de tout connaître de ce sport. Positions, manière de renvoyer la balle, façons d’imposer son jeu à l’adversaire, vision de vidéos de champions… rien ne nous est épargné de la formation, des entraînements nécessaires pour devenir une grande championne. De ce côté là pas vraiment de suspense, elle y arrivera.
Gopi, la narratrice, sous les auspices de son père, entraîneur pour l’occasion et lui-même ancien joueur comme son frère, apprend les règles répétées et répétées encore pour entrer dans le jeu. Jeu réel et allégorique tout à la fois.
Le père, seul après la mort de sa femme, doit élever ses trois filles. Venant du Gujarat, un Etat de l’Inde, exilé dans la banlieue de Londres, il cherche à sauvegarder ses racines en faisant apprendre à ses filles le gujarati tout en les préparant à s’intégrer dans la société britannique. Le squash, par ses champions indiens, réunit ces deux éléments contradictoires. Continuer la lecture

Polar : la sage-femme enquête


Metz, 1812

Victoire Montfort, sage-femme, continue son travail pour révéler les difficultés des femmes en butte à la fois aux archaïsmes et aux pouvoirs des vieilles qui se veulent savantes sous prétexte de leur âge tout en se lançant dans des enquêtes en compagnie ou contre son mari le le commissaire . Une enquête aux résonances actuelles. Comment répandre des « fake news avant les réseaux sociaux » ? En diffusant un mensonge porté par plusieurs personnes obligeant le commissaire à considérer comme suspect un innocent du crime commis sur un auxiliaire du juge pour faire éclater un trafic de contrebande dans le contexte du blocus du commerce avec la Grande-Bretagne décidé par Napoléon. Continuer la lecture