Avant première du « Souffle de la révolte » à paraître en octobre 2017, pour fêter le centenaire de la révolution russe, du premier disque de jazz et l’arrivée de James Europe en France

Iconographie pour illustrer mon livre à paraître en octobre « Le souffle de la révolte », C&F éditions, qui ne la reprendra peut-être pas…

Deux affiches, l’une de Fats Waller, l’autre de Lucky Millinder chef d’un orchestre qui aura son heure de gloire. Il avait osé engager Dizzy Gillespie. Ilsera connu aussi grâce à sa chanteuse/guitariste Sister Rosetta Tharpe avant qu’elle ne se tourne vers le gospel…


L’affiche de Fats est la présentation d’un de ses disques pour RCA Victor, avec son orchestre. Fats, il ne faut pas l’oublier, a conduit aussi un grand orchestre. la mode des Big Bands ne connaît pas de frontière. C’est vrai qu’il a plutôt enregistrer dans les années 1934 et suivantes avec son « rhythm », un quintet à la remarquable permanence, « Slick » Jones à la batterie, Gene « Honeybar » Sedric, sax, cl, Herman Autrey à la trompette.
Pour « Lucky » – chanceux – Millinder, c’est l’annonce d’un concert à l’Apollo theater, haut lieux de rencontres avec le public noir de Harlem. L’Apollo existe toujours mais il a perdu son statut. Suivant la légende, c’est là que Ella, Sassy ont fait, comme beaucoup d’autres, leur premier pas. Continuer la lecture

Le roi se meurt une fois encore

A propos du 40e anniversaire de la mort de Elvis Presley

Les commentaires se sont multipliés sur la mort d’Elvis. Les banalités succédant aux on dits. Rien sur son enfance pauvre et malheureuse, rien ou si peu sur « Beale Street » à Memphis qui sert d’entrée dans le ghetto noir, rien non plus sur la grande création de Elvis, le rockabilly, ce mélange propre à la société américaine entre les blues et le « Country and Western », moins que rien sur « Big Boy » Crudup, le bluesman qui inspira le premier 45 tours de jeune Elvis. Silence total sur le producteur, Sam Phillips et de son label « Sun Records ». Tout, par contre sur son succès à partir de 1956 lorsque Sam a cédé les droits des premiers enregistrements à RCA. Ce n’est pas le label RCA qui a pris les risques mais bien Phillips.
Sam Phillips est tombé dans le blues très tôt. Il sert de « talent scout » pour tous les labels indépendants qui naissent après la seconde guerre mondiale dont Chess – qui reste le plus connu. Il enregistre dans des conditions pas toujours optimales, ce qui s’entend. Mais il sait aller à la découverte… Continuer la lecture