La saga Bird, saga du 20e siècle.

L’Oiseau de feu continue sa trajectoire

Alain Tercinet – auteur, rappelons-le, d’un portrait de Charlie Parker dans la collection Eupalinos, aux éditions Parenthèses – poursuit Bird de ses assiduités pour permettre de faire connaissance avec ce génie du 20e siècle. Comme à l’habitude, le livret livre son lot de connaissances et de reconnaissances. Il serait loisible d’écrire cette partie de l’histoire des États-Unis en suivant Charlie Parker de sa naissance à Kansas City en 1920 à sa mort en mars 1955. Le génie parkérien laisse partout sa trace. Y compris lors de sa visite en France et en Europe en mai 1949. Continuer la lecture

Anthropologie ?

Lectures du jazz.

Le jazz est une musique qui n’a pas de nom. Elle n’est pas la seule. La musique baroque est dans la même absence de case. Comment les définir ?

Le jazz donc, faute de mieux et par habitude. Les champs du jazz sont extensibles. Quelquefois au-delà du raisonnable. La bossa nova par exemple, inventée par Carlos Jobim et Vinicius de Moraes comme la samba de la fin des années cinquante est loin (et tout proche, Jobim a souvent reconnu sa dette vis-à-vis du jazz dit de la « West Coast »1) du jazz. C’est tellement vrai que Stan Getz, saxophoniste ténor surnommé « The Sound », joue jazz cependant que Jobim et Jao Gilberto se réfèrent au rythme – au beat – singulier de la Bossa. Une vidéo existe où l’on voit Gerry Mulligan, saxophoniste baryton, compositeur, initiateur du « pianoless quartet » (avec Chet Baker dans le milieu des années cinquante), s’essayer au phrasé de la bossa… sans succès. Pour indiquer que, même si le jazz ne se définit pas, des frontières peuvent se rendre visibles. Continuer la lecture