Lectures du jazz.
Le jazz est une musique qui n’a pas de nom. Elle n’est pas la seule. La musique baroque est dans la même absence de case. Comment les définir ?
Le jazz donc, faute de mieux et par habitude. Les champs du jazz sont extensibles. Quelquefois au-delà du raisonnable. La bossa nova par exemple, inventée par Carlos Jobim et Vinicius de Moraes comme la samba de la fin des années cinquante est loin (et tout proche, Jobim a souvent reconnu sa dette vis-à-vis du jazz dit de la « West Coast »1) du jazz. C’est tellement vrai que Stan Getz, saxophoniste ténor surnommé « The Sound », joue jazz cependant que Jobim et Jao Gilberto se réfèrent au rythme – au beat – singulier de la Bossa. Une vidéo existe où l’on voit Gerry Mulligan, saxophoniste baryton, compositeur, initiateur du « pianoless quartet » (avec Chet Baker dans le milieu des années cinquante), s’essayer au phrasé de la bossa… sans succès. Pour indiquer que, même si le jazz ne se définit pas, des frontières peuvent se rendre visibles. Continuer la lecture