Le temps du libéralisme s’estompe, l’austérité reste

Novembre en mai, l’automne des politiques d’austérité ?

Le climat changerait dans l’Union Européenne ?

L’Union Européenne se trouve à la croisée des chemins. Ce cliché prend une réalité inédite dans le contexte actuel. Les politiques d’austérité font la démonstration, dans tous les pays de la zone, de leur inefficacité pour lutter contre les déficits publics et l’endettement. Elles démontrent, dans le même mouvement, leurs responsabilités dans la profondeur de la récession. Chypre en est le dernier exemple. Pour éviter la faillite des banques, la troïka – la commission européenne, la BCE et le FMI – ont exigé du gouvernement de droite nouvellement élu une politique d’austérité drastique dont le résultat attendu sera une profonde récession dés cette année 2013, de plus de 10% suivant certains estimations. Avec son cortège habituel de croissance des inégalités, de pauvreté… Continuer la lecture

Le coin du polar de juin 2013

 

Un vrai roman noir…chinois.

Renouveler le genre, du roman noir, n’est pas facile. Il faut savoir se servir de la tradition, la bousculer pour construire de nouvelles fondations. C’est le tour de force que réussit Ma Xiaoquan dans ce « Confession d’un tueur à gages ». Les réminiscences sont multiples pour les amateur(e)s de polar et de romans noirs. Il sublime ses influences en décrivant la Chine d’aujourd’hui, sa corruption mais aussi les échos encore actuels de la révolution culturelle, période troublée dont parle toute la littérature chinoise d’aujourd’hui. Continuer la lecture

Rendez-vous le 6 juin 2013, au Café mancel, le jazz débarque

Le jazz débarque

Sur les cotes de l’Ouest, le jazz a débarqué deux fois. Les 31 décembre 1917/1er janvier 1918, respectivement à Brest et à Saint-Nazaire pour permettre l’arrivée d’une partie des troupes si l’autre bateau rencontrait des torpilles allemandes. Et le 6 juin 1944, ce jour le plus long est plus connu que le premier.

Cette première arrivée du jazz via ce régiment les « Hellfighters » conduit par le lieutenant Jim Europe Reese, chamboulera les mondes intellectuels en Europe. Particulièrement en France. L’histoire d’amour du jazz et de la France commence là.

Le deuxième aura d’autres effets. le bebop entraînera une « bataille d’Hernani », grande spécialité française. On se battra à coups de poings, à coups de sifflets, d’applaudissements pour ou contre cette révolution, pour ou contre Dizzy Gillespie et son grand orchestre, à Pleyel fin février 1948, pour ou contre Charlie Parker, vedette du deuxième festival international de jazz en mai 1949, organisé par Charles Delaunay.

Le monde bascule, le jazz lui donne son beat pour accompagner cette mutation.

Jazz, musique du 20e siècle qui fait partie intégrante de l’histoire de ce siècle. Toutes ses révolutions esthétiques ont rythmé le siècle.

Pour entendre le siècle passé en un jeux de miroirs entrer paroles et musique.

Pour entendre aussi la voix de Sim Copans, créateur des émissions de jazz sur les antennes de la RTF, le nom de la radio service public en ces temps lointains où le mot même de privatisation ne faisait pas partie du vocabulaire courant.

Le rendez-vous est pris…

Nicolas Béniès.

Note : le film « Stormy Weather relate le retour de ces combattants de la première guerre qui se sont battus dans les tranchées aux côtés des troupes françaises certains accumulant les citations. L’armée américaine n’a jamais voulu reconnaitre leurs « mérites » – au sens militaires – parce qu’ils étaient Noirs. Certains d’entre eux sont donc restés en France, à Paris pour animer les Nuits de cette folie furieuse de plaisirs, sorte de réponse à la Première Barbarie.

Le film raconte l’histoire de Bill « Bojangles » Robinson, le plus grand des « sandmen », ces premiers danseurs de claquettes. Un film qui fais voir les performances de tous ces artistes des années 20-30 à commencer par Cab Calloway ou les Nicholas Brothers, Lena Horne… Une sorte de nostalgie des temps déjà anciens au moment où le film est sorti aux États-Unis en 1943 et, en France, en 1945, sur les Champs-Élysées, pour fêter la Libération avec le monde en train de se défaire.

 

Université populaire, séminaire Economie.

Les rendez vous de cette fin d’année (scolaire).

Les mardis 4, 11 et 18 juin – il faut bien terminer par un appel ! -, trois derniers séminaire économie de l’UP.

Le 4, j’avais prévu de parler de l’exception culturelle mais l’actualité grossit autour des questions financières qui demandent à être expliquées et mises en perspective.

Le 11, si l’actualité se désengorge, il sera question de cet accord de libre échange Europe/USA où se retrouve une sorte d’AGCS – Accord général sur le commerce des services, un des grands dossiers (mal) traité par l’Organisation Mondial du Commerce au moment de sa création en 1995 – remis au goût du jour. La culture – comme l’Éducation – a toujours suscité les appétits capitalistes. Un nouveau marché prometteur…

Le 18, je vous proposerai une synthèse et quelques pistes de solution…

A vous revoir ou vous voir.

Nicolas Béniès.