Fragments littéraires.
Nicolas Zeimet, né en 1977, vit à Paris et s’est nourri de littérature américaine. « Seuls les vautours » en fait la démonstration. Ce roman est rempli jusqu’à la garde de références de polars américains. Et au-delà. De tous les romanciers de la Série Noire des premiers temps, de ces Britanniques, comme James Hardley Chase, qui ont su servir cette littérature dite de gare. Marcel Duhamel en avait bien compris l’intérêt. Zeimet souhaite à sa manière les 70 ans de la collection. Les noms des policiers signent ces références. Pour en donner un exemple, Robicheaux pour aller du côté de James Lee Burke et beaucoup d’autres à retrouver.
L’intrigue est simple et plutôt classique. Elle fait penser aux auteurs contemporains, Dennis Lehane en particulier même si le lieu où les vautours se complaisent est une petite ville, Duncan’s Creek. Une bourgade sise dans l’Utah dans laquelle les habitant(e)s ont l’air de tous se connaître. Comment se fait-il qu’une petite fille de 5 ans se soit fait enlever et par qui ? En cette année 1985, 4e année de l’ère Reagan, le passé fait totalement parti du présent. Il le structure. Continuer la lecture