ANNIVERSAIRE(S)

Deux incorrigibles charmeurs : Camus et Cocteau

L’un aurait eu 100 ans le 7 novembre cette année sans cet accident mortel de voiture le 4 janvier 1960, l’autre a 50 ans. La mort, pour Cocteau, ce 11 octobre 1963 – juste après avoir rendu un hommage vibrant à Édith Piaf tout en faisant son autoportrait -, a été l’empêchement suprême. Il n’a pas pu (re)naître une nouvelle fois. Continuer la lecture

Un rendez-vous exceptionnel, le 6 juin 2013, café mancel

Autour des débarquements du jazz

Le 6 juin 1944, les troupes alliées débarquent. la mer est rouge du sang de tous ces jeunes gens venus mourir sur les plages de Normandie. Il faudra attendre le 12 juin pour que les soldats noirs débarquent… Jon Hendriks en faisait partie…

Le jazz débarque en même temps. Le bebop est le nom de la nouvelle révolution esthétique qui bouleversera le monde et la France en particulier. Une bataille d’Hernani partagera la jeune génération d’alors entre les tenants du « vrai » jazz et les partisans du bebop.

La génération précédente, celle de l’entre deux guerres, avait connu la première révolution esthétique, celle de la connaissance du jazz. Les surréalistes, comme les dadaïstes ou Cocteau n’en sortiront pas indemnes. Leur vie en sera changée.

Ce 6 juin, un peu en avance par rapport aux commémorations prévues l’an prochain pour le 70e, je vous propose de revenir sur ces deux débarquements permettant de visiter l’histoire du jazz mêlée à l’histoire tout court, les rapports entre le jazz, la chanson française et la littérature. Pour appréhender l’importance du jazz non seulement comme culture commune du 20e siècle mais aussi dans sa capacité à représenter le monde par l’accumulation de chefs d’œuvre.

Au Café Mancel, jeudi 6 juin, de 15h à 18h pour ce voyage dans le temps, dans l’espace et dans une part de notre histoire.

On ne perdra pas l’occasion de parler radio et de rendre hommage à Sim Copans dont l’histoire personnelle s’est trouvé en phase avec celle du débarquement – comme celle de Louis Guilloux dont on parlera via son roman « OK Joe » – et celle de la radio française par la création des émissions de jazz sur les ondes nationales, la RTF à l’époque.

Nicolas Béniès.