Crise systémique et les mutations climatiques.
La proximité de la conférence sur le climat à Paris à la fin de cette année 2015 explique sans doute la multiplication d’ouvrages sur la nécessité de lutter contre le réchauffement de la planète en prenant en compte les mutations climatiques et la profonde crise écologique qui marque notre monde. Le constat est désormais général, sauf pour les grandes firmes conduit par le seule lumière de l’augmentation du profit qui assombrit l’avenir de l’ensemble des populations.
Naomi Klein s’essaie à démontrer que « Tout peut changer » si l’on comprend que « Capitalisme & changement climatique » sont liées. Elle ironise sur les oxymores comme « capitalisme vert » ou « entreprise environnementale » pour mettre en cause les « fondamentalistes du libéralisme » dans la dégradation des conditions de vie et de nature. La terre, pour les capitalistes est un bien gratuit et exploitable à l’infini, comme le sous-sol. La préservation de l’environnement ne fait pas partie de leur boîte à outils. Continuer la lecture