Startijenn (plein d’énergie)

Un folklore breton ouvert sur le monde.

Comment faire vivre la tradition ? Le groupe Startijenn revendique haut et fort ses racines bretonnes en reprenant les musiques populaires et collectives des danses de fêtes, de réunions pour faire exploser le joug quotidien et retrouver la liberté du corps, des corps qui s’entremêlent heureux. Pour que cette musique vive, il est nécessaire de la bousculer, de lui faire goûter à d’autres folklores, à d’autres cultures par glissements successifs vers d’autres rencontres, des nouvelles générations.
Une musique pour danser que ce « Talmur galon – le battement du cœur, une sorte de définition du rythme de notre commune humanité – et une manière de construire une nouvelle culture.
N.B.
« Talm ur galon », Startijenn, production Paker Prod/Coop Breiz Diffusion. Voir pour la tournée www.startijenn.bzh concert de sortie le 20 mai à Plœmeur (56)

PS Si, comme moi, vous n’êtes pas bretonnant, il faut lire les traductions, notamment su poème qui sert de titre à l’album. Résonances avec le son du monde en guerre.

Lire Robert Desnos

De l’écriture automatique à la chronique du Dadaïsme.

Republier Robert Desnos, faire connaître ses premiers textes considérés comme impubliables est une entreprise de salut public. Comme l’œuvre de Benjamin Péret. « Je ne mange pas de ce pain-là » (réédité aux éditions Syllepse en 2010), elle est en dehors de toutes les écoles – y compris la surréaliste. Des poèmes souvent d’une force, d’une irrévérence qui restent, aujourd’hui encore originaux. Les voies ouvertes dans ces années d’entre deux guerres n’ont jamais été comblées. Parce que la férocité, la violence laissent derrière elles la vulgarité. Les mots grossiers – « les gros mots » – ne sont pas synonymes de l’abaissement de notre humanité. Continuer la lecture