Le polar historique à l’honneur.

 

France, 1919.

Guillaume Prévost continue sa saga, via les enquêtes de l’inspecteur François-Claudius – le prénom s’explique par le fait que, orphelin, abandonné par sa mère, il a été élevé dans un orphelinat dirigé par un curé qui lui a fait confiance, d’aucuns diraient qu’il était le « chouchou » – Simon, de cette après première guerre mondiale. Ces années qui ruissellent encore du sang des jeunes gens sacrifiés, victimes aussi de la grippe espagnole. Un pays exsangue que l’auteur s’attache à décrire. Il prend pour matière, un feuilleton – c’est la mode depuis la fin du 19e siècle – au titre évocateur, « Les Maudits » qui donnent aussi son titre générique à des films « à suivre », ancêtres de nos séries télé. Continuer la lecture