Une initiative singulière
Des fanfares en Seine Saint-Denis !
Dans le cadre des Villes des Musiques du Monde , une association qui avait présenté à Marseille la Cité des Marmots, il est organisé une FOLIE DES FANFARES
en partenariat avec l’ambassade des États-Unis, les 28 mai – là c’est trop tard -, le 4 juin à Aulnay-sous-Bois au centre social Le Gros Saule avec Cap to Nola, les Fabriques Orchestrales Juniors d’Aulnay-sous-Bois et le 11 juin à Paris à partir de 14h au Parc de la Villette avec toutes les Fabriques Orchestrales Juniors et Adultes.
Des concerts gratuits sous le signe du funk pour une première édition
Lors de l’édition 2014 du Festival Villes des Musiques du Monde dédiée à La Nouvelle-Orléans, était accueilli The Chosen Ones, Brass Band composé d’adolescents scolarisés de la « Landry- Walker High School », un lycée entièrement « black » situé dans un quartier dévasté post-Katrina. L’idée a germé d’importer en France cette manière à la fois d’aborder la musique tout en permettant aux élèves de créer. La même tentative vient d’être faite avec l’écriture collective d’un livre, toujours pour les collégiens de Seine Saint Denis. « Fabriques Orchestrales Juniors », tel est le nom de ce projet qui se traduit par la participation de ces collégiens dans ces concerts gratuits.
Un binôme franco-américain, Wilbert Rawlins, directeur des programmes musicaux de l’ensemble des collèges de La Nouvelle-Orléans et Bruno Wilhelm, compositeur, ont pris en charge cette initiative musicale et d’échanges entre des collégien-nes des deux côtés de l’Atlantique.
Le projet Fabriques Orchestrales Juniors vise un public d’adolescents qui n’ont jamais joué de musique. Quatre fanfares de jeunes débutants dans les villes de La Courneuve, Drancy, Aubervilliers et Aulnay-sous-Bois ont été constituées. Les jeunes apprendront la musique de façon collective selon des méthodes pédagogiques s’inspirant de celles utilisées à la Nouvelle-Orléans. Grâce à celles-ci, l’ambition de « Villes des Musiques du Monde » est de former les jeunes sur une période de trois années.
Les concepteurs insistent sur l’oralité comme mode d’enseignement et de transmission.
Le collège de Marciac, avec son atelier « Jazz », avait inauguré des modalités nouvelles d’enseignement pour lutter contre le « décrochage ». Cet atelier avait permis de former de futurs musicien-nes.
Souhaitons à ce projet un grand avenir, qu’il fasse tâche d’encre pour montrer que la musique, le jazz, si elle n’adoucit pas les mœurs est un grand vecteur de fraternité.
Nicolas Béniès.
Rens. 01 48 36 34 02 – www.villesdesmusiquesdumonde.com