Révolution(s) et contre révolution(s)
Les sociétés capitalistes développées bouillonnent. L’inédit devient habituel. Ce qui signifie que le monde est en train de changer, de se révolutionner. Un monde devrait disparaître, son modèle d’accumulation est obsolète. Les crises capitalistes indiquent la nécessité d’une révolution interne au système pour faire naître un nouveau régime d’accumulation, de nouvelles modalités de création des richesses, ce qui suppose de rompre avec celui né dans les années 1980 appelé régime d’accumulation à dominante financière. Des forces sociales réactionnaires, les privilégiés – les ultra riches – de cette société qui a vu les inégalités s’approfondir, s’opposent à tout changement fondamental, prenant le risque, par cette mentalité de colons, d’explosions sociales et sociétales. Dans leur recherche de légitimation des pouvoirs en place, ils ne craignent pas de faire appel aux dogmes religieux les plus éculés. Continuer la lecture