Interview de Charlie Haden dans La Gazette Mosaic

Charlie Haden
Exclusive interview with FBPO’s Jon Liebman
September 5, 2011

The source of this thoroughly disarming 2011 interview with Charlie Haden is a site called For Bass Players Only, but John Liebman’s conversation with Haden speaks to many more who care about music and one of its most distinguished practitioners and human beings.

Charlie recounts his early years in Oklahoma on his family’s radio show, and then his cross-country travels that encompassed, of course, Ornette Coleman, but also the Liberation Music Orchestra and Quartet West. -Nick Moy Continuer la lecture

Charlie Haden nous a quittés…

A Charlie Haden, avec toute ma reconnaissance…

Il des coïncidences douloureuses sinon malheureuses. Comme mourir le même jour quasiment que Lorin Maazel, grand chef d’orchestre, mort ce 13 juillet en Virginie (Etats-Unis) à l’âge de 84 ans.
Par un effet de ricochet, la disparition de Charlie Haden, le 11 juillet, contrebassiste, leader « naturel » – comme on dit dans les dictionnaires du jazz – n’a pas suscité de démonstrations délirantes sur les ondes. De ce point de vue, il s’en sort mieux, même s’il n’en a plus rien à faire, que Lorin Maazel enterré plusieurs fois sous les louanges.
Charlie Haden est pourtant, pour plusieurs générations confondues mais surtout celle de l’après mai 68 pour la France, un compagnon de presque tous les instants, de ces instants qui comptent parce qu’ils se traduisent par des tournants importants dans nos vies soit individuellement soit collectivement. Ils sont rares ces artistes, ces jazzmen capables de signifier, avec leur musique, la nécessité de la révolte de toute une génération sur tous les continents. LMOCharlie Haden fut de ceux-là avec son « Liberation Music Orchestra » constitué en 1969 et enregistré par Bob Thiele pour « Impulse ! »,1 avec des arrangements de Carla Bley sur des airs révolutionnaires provenant de la guerre d’Espagne et de Hans Eisler. Cet « United Front » reste comme l’une des grandes odes de cette période. Il composera un hommage au « Che » – Guevara bien sur – pour marquer son appartenance à la fraction qui résiste et veut voir advenir le règne de la fraternité. Il reconstruira ce « LMO » à plusieurs reprises sans retrouver cette foi qui animait le premier. Continuer la lecture