Rendez-vous de la semaine du 18 au 22 février 2014

Rendez-vous avec le jazz

Dans le cadre de l’Université populaire jazz, je poursuis ma promenade dans Boston. Après avoir visité les clubs – le Hi-Hat, le Storyville, le Stable – le 5 février pour découvrir à la fois les hôtes prestigieux de passage à commencer par Charlie Parker et Miles Davis en même temps que les musiciens locaux.
Pour le Storyville, il faut signaler que c’est l’enregistrement du quintet de Stan Getz en 1951, avec Jimmy Raney à la guitare, Teddy Kotick à la basse, « Tiny » Kahn à la batterie et rien de :moins que Al Haig au piano qui est resté comme un chef d’œuvre. Il faut dire qu’il avait bénéficié de l’apport d’un des grands producteurs de ce temps – même s’il était petit et rond et jovial, parlant le jive – Teddy Reig. Un album qui reste un des grands albums de tous les temps marquant les débuts réels de Stan Getz qui abandonne le son éthéré de ses années chez Woody Herman pour arriver à « The Sound », son surnom.
Ce mercredi, le 19 février, de 18h à 19h30 au Café Mancel comme d’habitude, je m’arrêterai sur quelques batteurs de cette ville à commencer par Roy Haynes, Alan Dawson qui fut le professeur de Tony Williams, Tony Williams lui-même et de beaucoup d’autres dont Clifford Jarvis, qui joua avec Sun Râ et son Arkhestra sera aussi évoqué. L’instrument emblématique du jazz dans une ville aux caractéristiques protestantes valait bien une session.
Boston, il faut le signaler, à la différence de Chicago ou de Detroit – ces deux villes ont été abordée, l’une l’an dernier, l’autre en début de cycle – n’a rien de Français mais possède cet aspect austère des frères Pélerins, les « Pilgrims ». Un quartier italien est pourtant important et bien décrit dans les romans de Dennis Lehane mettant en scène le couple de détective Patrick Kenzie – d’origine irlandaise – et Angela Gennaro – d’origine italienne et un père dans la mafia.
Avant Lehane, Robert B. Parker avait lui aussi lancé son détective privé Spenser dans des enquêtes à Boston.
Ces auteurs sont nécessaires pour découvrir la ville.
Rivages/Poche avait aussi publié « Boston noir » pour allez à la rencontre des quartiers et aussi à celle des nouveaux auteurs.
Il faut aussi rappeler que c’est Boston qui a servi de cadre à l’étude de White sur le « Street Corner Society » – traduction française aux éditions La Découverte.

Le 22 février, de 17 à 18h et plus si affinités, je présenterai les nouveautés en jazz, toujours au Café Mancel.

Nouveautés jazz (2)

 

Renouveau du troisième courant.

Le sous titre de cet album, « Amadeus & the Duke » m’a fait irrésistiblement penser à Boris Vian qui vouait une admiration éperdue (et justifiée) à Duke Ellington – il faut se souvenir que « L écume des jours » est construit sur des compositions du Duke – et qui affirmait « Mozart m’emmerde » (c’est aussi quelque fois justifié). Raphaël Imbert, saxophoniste, clarinettiste basse et un peu pianiste a voulu les réunir. « Heavens », c’est le titre de cet album. Aux cieux sans doute le Duke, toujours habillé avec soin, a rencontré celui qu’on présente comme débraillé, Mozart. Il n’est pas sur que leur rencontre n’ait pas été exempte d’une certaine rancœur ou compétition. Tous les deux avaient le souci de la performance. Une bien bonne chose contrairement à ce que disent beaucoup de bien-pensants. Et Boris Vian était passé par-là, bien sur qu’il aurait mis un peu d’huile sur ce feu. Pour dire que les collages ne sont pas aussi faciles qu’il le semble au premier abord. Continuer la lecture

Une semaine chargée

Bonjour,

Une semaine qui semblera ne pas en finir.

Début mardi 26 mars, 17h30 – 19h30, Panta Théâtre, reprise des cours d’économie. L’actualité est riche à commencer par Chypre et la suite du feuilleton « crise de l’euro ». Il sera temps de fair ele point sur la situation géopolitique et économique d’un monde en train de subir une grande mutation.

Mercredi 27 mars, 18h – 19h, au Café Mancel, dernière session de l’année sur Chicago, en forme de synthèse (voir aussi mon « work in progress » sur les séminaires de l’année) pour entendre du blues, du jazz. Pour aller à la découverte de musicien(ne)s qui, pour la plupart, ont subi l’enseignement du capitaine Dyett à la Du Sable. Le parcours est semblable pour Johnny Griffin, Gene Ammons et beaucoup d’autres parmi lesquelles il faut compter beaucoup de saxophonistes.

Je vous propose aussi un petit voyage dans les nouveautés jazz, samedi 30 mars, de 17h à 18h, plus si affinité… au Café Mancel toujours. Pour finir la semaine en beauté, forcément en beauté.

Rendez-vous de la semaine.

Bonjour,

 

Mercredi 20 février 2013 de 18h à 19h45 ou 20h – pour rattraper le cours écourté (joli nom ?) d’il y a 15 jours – rendez-vous au Café Mancel pour repartir à Chicago en compagnie de Booker Little et de quelques autres qui viennent de Memphis. Je suis en train d’écrire – un work in progress – une sorte de résumé en forme de contrepoint des séminaires que vous pouvez consulter sur ce même site.

Samedi 23 février, juste avant les vacances – en souhaitant qu’il n’y ait un concert gratuit que je n’aurai pas noté -, pour un voyage dans les nouveautés du jazz de 17h à 18h et plus si affinités… Ne pas hésiter à me dire si le jour, l’heure ne sont pas bien choisie et me faire quelques propositions. Merci.

Bonnes vacances.