Jazz pour rigoler

Expérimentations

Henri Salvador, invité de Daniel Filipacchi dans l’émission « Pour ceux qui aiment le jazz » entre janvier et juin 1958 – le temps était aux coups d’État -, s’était livré à quelques « challenges » proposés par le meneur de jeu. Mettre des paroles françaises sur « Little Darling » ou improvisé sur une contravention de Filipacchi ou un article de journal… « Mes inédits » – ceux de Salvador bien sur – n’est pas un témoignage impérissable mais un sourire que nous adresse le Henri des familles d’outre tombe. De quoi vous faire sourire pour vous conduire à lire sur un air de blues les journaux ou prendre à la rigolade les petits travers, les petits malheurs dont notre vie est souvent faits pour les dépasser et revenir au rire, le propre de Henri Salvador.
Nicolas Béniès
« Mes inédits », Henri Salvador, « La collection des grands concerts parisiens »/Frémeaux et associés.

Faut rigoler….

Henri Salvador, pataphysicien borisien et vianesque.

salvadorDéjà le volume 4, pour cette « Intégrale Henri Salvador », déjà les années 1956-1958 qui voient la collaboration avec Boris Vian prendre réellement son envol. Tous les rythmes vont y passer, rythmes à la mode en ces années de fin de la IVe république, Calypso, jazz, chansons sentimentales et rock pour se terminer par le charleston qui fait un retour de mode. Pour corser ce tout, Henri chante aussi en anglais. Je ne sais si ces 45 tours se sont bien vendus outre atlantique mais le résultat vaut le détour d’oreille. Continuer la lecture