Jean d’Aillon, pour cette enquête de Louis Fronsac, sorte de Sherlock Holmes du temps de la régence de Mazarin, a décidé de nous balader en la ville d’Aix en Provence pour résoudre « L’énigme du clos Mazarin », en l’occurrence Michel, le frère du cardinal.
Il ne nous épargne rien, ni la longueur du voyage aller, le retour sera plus rapide, ni la description de la ville presque à toutes les époques avec des notes qui permettent de retrouver les endroits décrits aujourd’hui – il faut dire qu’il est l’auteur d’un guide de la ville -, ni les portes… Bref, nous y sommes. L’enquête est cousue de quelques fils blancs qui permettent des enchaînements faciles et d’autres plus bizarres sans que vraiment le fil rouge n’apparaisse sinon par le nombre de morts. Pour tant, la lecture reste agréable. Cheminer avec d’Aillon permet de saisir quelques bribes de ce temps, de connaître les accoutrements, les déguisements, les raisons des fêtes et de prendre plaisir aces informations même si les descriptions de la ville prennent un peu trop de place.
Nicolas Béniès
« L’énigme du clos Mazarin », Jean d’Aillon, 10/18/Grands détectives