UP Jazz dernière pour l’année 2017-2018, le 21 mars, jour d’arrivée théorique du printemps.

Bonjour,

Finalement je nous ai fait rester sur la côte Ouest. Je n’arrivais pas à me résoudre au départ. Trop de musiciennes et de musiciens un peu trop ignoré-e-s, pas assez entendu-e-s. La conséquence sera, pour l’an prochain, de prendre l’avion pour débarquer à New York. Enfin, entends-je de tout côté.
Pour ce 21 mars, veille de ce 22 mars à la fois historique pour ce 50e anniversaire de mai 68 dont on nous saoule un peu trop et veille d’une grande manifestation, la première contre les déstructurations mises en œuvre par le gouvernement Macron.
En ce printemps étrange qui régresse vers un hiver qui se croyait dépassé, le blues fera un timide retour avec Chris Cain, un de ces musiciens qui ne font pas de bruit – c’est relatif – et largement ignoré du public français.
Nous ferons aussi une part à Sonny Rollins venu, en cette année 1956, enregistrer pour Contemporary – de Lester Koenig – un album, « Way Out West » avec le contrebassiste Ray Brown et le batteur Shelly Manne. Un trio assez révolutionnaire pour cette époque.
En 1956, « Gus » – Ronald Bernard pour l’état civil -, jeune musicien de 23 ans né à Rochester (dans l’état de New York), réalise son premier enregistrement sous nom pour le label Fantasy (de la Côte Ouest). Multiinstrumentiste, il joue aussi bien de la batterie, du piano mais choisi un curieux instrument usité dans les fanfares, le baritone horn (euphonium). On le retrouvera en quartet, avec Cal Tjader, vibraphoniste, percussionniste et ici batteur avec Eddie Duran à la guitare, Vince Guaraldi au piano, Richie Kamuca au saxophone ténor ou Joe Romano qui a enregistré avec Art Pepper.

A tte.

Nicolas. (à suivre)