Université populaire Jazz du 25 février 2015

Bonjour,

Nous nous retrouverons après les vacances, le mercredi 25 février au Café Mancel, à 18h pour une nouvelle visite à Pittsburgh.
Le premier enfant de cette ville quia profondément marqué l’histoire du jazz est trompettiste et né en 1911, Roy Eldridge. Il influencera durablement tous les trompettistes à commencer par « Dizzy » Gillespie qui reconnaîtra sa dette.
Surnommé « Little Jazz » à la fois à cause de sa petite taille et de sa capacité à incarner le jazz. C’est le trompettiste phare des années 30 et 40. Jusqu’à l’arrivée de Dizzy et des trompettistes bebop.

Quelques éléments de son parcours, en musique

Le 14 mai 1936, sous la direction de Teddy Wilson, pianiste, il enregistre Warmin’ up

Et Blues u=in C sharp minor qui met aussi en valeur le contrebassiste Israel Crosby – qui jouera plus tard avec Ahmad Jamal – et le batteur Sidney Catlett sans oublier Buster Bailey clarinettiste virtuose et « Chu » Berry saxophoniste puissant.

Le 23 janvier 1937, en compagnie de son frère Joe saxophone alto et de « Zutty » Singleton à la batterie, il réalise un tour de force sur Wabash stomp

Le 28 janvier 1937, avec les mêmes cet autre tour de force After you’ve gone

Le 29 janvier 1944, pour un petit label dirigé par Harry Lim « Keynote » (Voir « Le souffle de la liberté » pour plus de renseignements), il enregistre « Saint Louis Blues » avec deux autres trompettistes Joe Thomas et Emmett Berry plus Johnny Guarnieri (p) Israel Crosby et Cozy Cole.

Pour le même label, il rencontre Coleman Hawkins avec Teddy Wilson, Billy Taylor (b) et Cozy Cole, « Bean at the Met » – Bean, haricot, est l’un des surnoms de Coleman Hawkins.

Le 13 octobre 1944, un festival de trompettes Sidney de Paris, Paul Cohen, et de trombones Wilbur de Paris – le frère – Vic Dickenson ((tb), aux saxes le frère de Roy, Joe et à la batterie Cozy Cole, Fisch market

Pour finir (provisoirement) le très freudien « Wrap your troubles in dreams » (enveloppez vos soucis, vos ennuis dans le rêve) et une sorte d’autoportrait « Little Jazz en compagnie d’Oscar Peterson (ici à l’orgue), Barney Kessel (g) Ray Brown (b) et « Buddy » Rick (dr) tous deux enregistrés pour Norman Granz le 13 décembre 1952.

So le temps nous le permet – celui qui passe et qui passe toujours trop vite « le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard… » – un autre enfant du pays qui fut célèbre et qu’on oublie pour des raisons qui tiennent peut-être à sa célébrité de son vivant, le pianiste Erroll Garner. Quelques échantillons pour montrer sa place :

Le 19 février 1947, il enregistre avec Charlie Parker (Bord) avec « Red » Callender » (b) « Doc » West (dr), « Cool Blues ». Erroll a toujours considéré ces enregistrements comme ses meilleurs…

Le 29 avril 1947, il participe aux jam sessions organisées par Gene Norman, « Just Jazz Concert » où il retrouve Red Callender et rencontre Wardell Gray, saxophoniste ténor qui réalise la fusion des influences de Lester Young et Charlie Parker, Irving Ashby est à la guitare et Jackie Mills à la batterie (dr)

En trio – Red Callender Harold « Doc » West – il enregistre, le 19 février 1947, pour Dial le label créé par Ross Russell, « Trio »

Ce chef d’œuvre « Play, piano play » date du 10 juin 1947 toujours pour Dial

Pour vous permettre d’attendre…

A bientôt.

Nicolas.

PS D’autres éléments suivront…