Bonjour,
Pour cette session, nous restons chez Blue Note. New York a plusieurs sons mais entre le milieu des années 1950 jusqu’en 1970, c’est B lue Note qui la fera danser. Blue Note est tellement associé à la Ville que les rappers se serviront des disques Blue Note pour leur musique de fond.
Le jazz est considéré comme une musique de sauvages et, sur ce terrain concurrence le rock en train de naître via le succès de Elvis Presley dés 1954.
A partir de ce milieu des années 50, le hard bop tient le hard bop tient le haut du pavé. Le pianiste compositeur Horace Silver en est l’un des fondateurs comme Art Blakey batteur. Nous les avons déjà entendu ensemble l’an dernier. Ils se sépareront. Et Blakey reprendra le nom des « Jazz Messengers » qui deviendra une véritable école pour futurs leaders de groupes. Passeront ainsi les trompettistes Lee Morgan et Freddie Hubbard, les saxophonistes Hank Mobley, Benny Golson, Wayne Shorter, les pianistes Bobby Timmons – le compositeur de « Moanin' » – Cedar Walton et une pléiade d’autres.
Alfred Lion restera actif pendant toute cette période, faisant confiance à ses talent scout.
Deux grands succès marqueront les années 60, années de bouillonnement, de transformations totales, « Song for my Father » de Horace Silver et « The Sidewinder » de Lee Morgan de la même année. Apparaissent John Coltrane, Albert Ayler, Ornette Coleman, Cecil Taylor… Blue Note les enregistrera quasiment tous. Une exception Ayler.
Après Jimmy Smith, Larry Young dessinera un autre contour de l’orgue. Blue Note lui donnera la capacité de se faire connaître en compagnie du vibraphoniste Bobby Hutcherson, du guitariste Grant Green, du saxophoniste Sam Rivers et de Tony Williams.
Herbie Hancock, Wayne Shorter feront aussi partie de « l’écurie » Blue Note…
A vous voir,
Nicolas