Quand le jazz rencontre les rebetiko, pour la danse et la transe.
Les musiques populaires, musiques de danse sont aussi représentatives de la culture d’un pays. Sous l’intitulé « Reinas del Mediterraneo », ARBF – Anti RuBber brAIN FactOrY – et Yoram Rosilio, bassiste et direction musicale de l’ensemble, proposent de faire renaître les rebetiko, chants de révolte de la Grèce des débuts du 20e siècle, chants aussi de forçats, de prisonniers qui restent présents sous des formes diverses dans la Grèce d’aujourd’hui.
Il fallait conserver la force des chants, leur message contestataire, espoir et désespoir mêlés, paradis artificiels et mondes réels opposés entre acceptation et résistance tout en les faisant entrer dans le 21e siècle. Se séparer du bouzouki apparaissait comme une nécessité, remplacé par Les saxophones – 2 ténors et 1 alto -, la guitare et la basse pour permettre à la chanteuse, Xantoula Dakovanou de s’élancer vers le passé pour écrire cette musique au présent.
Il ne faut pas hésiter à danser !
Nicolas Béniès
« Reinas del Mediterraneo, GRÈCE vol 1 », LFDS Records.