C’est le moment. On fait les bagages. Il faut se préparer à quitter la Côte Ouest, cette Californie gorgée de soleil qui se refuse à la pluie, en ce moment, pour de gigantesques incendies. Le réchauffement climatique est passé. le jazz aussi, peut-être.
Un jazz curieusement appelé « Cool », frais, pour résister à la chaleur sans doute.
Depuis l’an dernier – l’année scolaire bien sur – nous avons visité Los Angeles d’abord. La Cité des Anges transporte les noms mythiques, Hollywood, Silicon Valley deux manières de marier imagination et bizness, art et marchandise.
Le jazz « West Coast » est intimement marié avec les années 1950, sa date de naissance. Le lieu est plus contesté. Miles Davis signe un de ses certificats de baptême à New York en 1948, en créant un Nonet qui n’a aucun succès. Le disque – le 33 tours 25 cm en l’occurrence – s’en emparera, aux débuts des années cinquante, sous le nom « Birth of The Cool », une trouvaille.
En cette fin d’année 2017, début d’une nouvelle année scolaire, nous sommes passés à San Francisco – Frisco pour les intimes – avec son golden bridge, son quartier mal famé, ‘Barbary Coast », don blues et son jazz.
Aujourd’hui, je ne vous propose pas un bilan mais des raisons de regretter de quitter ce côté ensoleillé des Etats-Unis, The Sunny Side of the USA, en écoutant ceux et celles considérées comme des représentants de ce jazz.
A mercredi.
Que les « fêtes » deviennent vos fêtes, de celles qui mêlent plaisirs, rires et tout ce reste qui fait de nous des êtres humains, une qualité très contestée dans nos temps troublés.
A vous voir.
Nicolas.