Le Serpent Vert
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Seul au Pinao,
Tu nous laisse entrevoir,
Par tes notes,
Goethe &son Serpent Vert.
Celui qui m’apaise le Misanthrope,
Dans Ces moments calmes & intangibles,
Que sont les Retraites bien méritées,
Du Pianiste de Jazz en retour de gis.
A 4h30 du matin,
Au Pays de la Grande Pomme,
Un Après midi de presque Automne.
Zoolitude !
Tu m’es chère,
Durement gagnée.
Parfois au prix de ma Non-Liberté
Labeur, Assiduité,
Calme, Sérénité.
Ces notes Jarrett &Tiennes,
Par leur rythme primaire,
Ombragé et Shamanique.
Ces effluves Evansiennes,
Au toucher maîtrisé,
Fruits d’un Retraite Pianistique ascétique.
Zool !
Tous Pianiste de Jazz se reposant (sans se reposer)
Sur son Art,
Chérit ces moments de Solitude,
De Zoolitude.
Une « Zoolitude » feuilletée à la « Note Bleue »,
Cette « Note Bleue » au Coeur Arraché,
Revitalisée, Revivifiée.
Dans un album aux harmonies
Complexes, recherchées,
Novatrices.
Une Zoolitude que tu nous laisse,
Humer avec nos yeux,
Ecouter avec nos doigts initiés.
Pour finalement,
Te contempler dans ton Art,
Zool !
Subtilement caché derrière,
Les feuillages et les Amazones,
Ces Muses inspiratrices,
du Pianiste de Jazz.
Zool !
Celui qui pratique dans le son,
Son Art qui fait,
Danser & Taire,
les Paons de Verre.
Un hommage à l’album « Zoolitude » de Zool Fleisher paru en 1999
par
Jéricho