Université populaire Jazz, mercredi 16 novembre, 18h – 19h30, Café Mancel, Première

Bonjour,

Cette année je vous propose une ballade – et des balades – sur la côte Ouest des Etats-Unis, loin des « start up » dont on parle beaucoup, près des clubs de jazz en voie de disparition.La West Coast s’est longtemps résumée à Hollywood, sis à la fin du boulevard du même nom.
Beaucoup de fantômes d’auteurs de polars errent dans ces cités relativement neuves à la recherche de leur détective privé. Chandler particulièrement, un des créateurs de ce genre singulier du « polar » pour parler français, « hard-boiled » pour employer leur langage.
La « Beat Generation » a aussi laissé sa trace pour barbouiller la littérature de jazz et trouver ainsi une nouvelle voie d’expression d’une révolte qui sourde dans l’Amérique bien pensante de ces années cinquante marquée par la « chasse aux sorcières » autre nom du maccarthysme, de cette volonté, dans la guerre froide d’éradiquer l’idée même du communisme. (voir sur ce blog mon article sur la Beat Generation)
2016-the-color-line-affiche« The color line », titre d’une exposition au Musée du Quai Branly (jusque début janvier 2017) comme du catalogue de cette expo (éditions Flammarion) et du coffret de trois CD Frémeaux et associés, la « barrière raciale » reste très présente aux Etats-Unis comme l’a montrée la campagne de Trump et sa victoire, celle du « mâle blanc » contre les « minorités » – les femmes, majoritaires en nombre, font aussi partie de cette catégorie.
Le jazz nous parlera à sa manière de cette stratification sociale.
A la joie de vous voir ou revoir,
Nicolas Bénies.