Comme un nouveau départ ?
Robin McKelle, Irlandaise d’origine, chanteuse de jazz, de soul aussi avait intitulé l’un de ses premiers albums « Modern Antique », une sorte de définition qui lui allait bien. Rien de révolutionnaire mais une joie communicative de chanter, d’être sur scène.
Avec cet album, « The looking glass », elle s’éloigne de ses origines et s’oriente résolument vers la pop la plus répandue où la concurrence est rude. Elle a dû se dire – ou son agent – qu’elle pouvait se faire reconnaître plus facilement que dans les mondes confinés du jazz. Elle en a toutes les possibilités. Et ses compositions en compagnie de son pianiste, Ray Angry, essaient de se sortir de toutes les ornières.
Mis à part quelques réussites dont « Stand Up », un appel qu’il faut entendre et « Get Back Yesterday », le reste provoque un ennui léger tellement le rythme, le son d’ensemble est semblable. Dommage. On attendra le prochain.
Nicolas Béniès.
« Looking Glass », Robin McKelle, Doxie Records, Membran.