Bonjour,
Nouvelle année scolaire, nouveau regard.
Pour les deux premières leçons – les 7 et 14 octobre 2019 – il sera d’abord question du corpus théorique qu’il faut appeler – nous verrons pourquoi – « néolibéralisme ». Pour une première approche, le texte « Stratégie du Capital et réponse du mouvement ouvrier » (publié hier) est une première approche.
Les recherches sociologiques actuelles, surtout aux Etats-Unis, s’orientent dans cette voie.
Sur cette lancée, le 14, il sera question de conjoncture. Comment se dessine le monde dans cette fin d’année 2019 ? Le texte « Les crises sont-elles inéluctables ? » permet de poser quelques jalons.
Il est nécessaire d’expliquer les raisons de la poursuite de politiques à la fois d’austérité et de creusement des inégalités. Comme si augmenter la pauvreté était le nec plus ultra de la politique à mettre en œuvre.
Les retombées en terme de récession et de crash financier sont pourtant évidents. La plupart des économistes mettent en garde contre ces dangers. Leurs voix sont couvertes par les « dangers de l’immigration » (sic), alors qu’elle est plutôt une chance pour les sociétés qui vieillissent comme les nôtres.
Les gouvernements et les institutions restent bloqués sur le néolibéralisme comme si les leçons de l’expérience ne frappaient pas violemment à leurs portes, comme si les oreilles n’étaient pas pleines de bruits et de fureurs de ces crises dans lesquelles ils s’agitent et nous enfoncent.
Pour la suite, je développerai sur l’actualité mais aussi sur des thèmes qui font polémique, comme l’avenir de la Sécurité sociale.
Mais vous pouvez aussi proposer des thèmes. Le prochain, pour janvier 2020 pourrait être « Les relations internationales depuis Donald Trump »…
A ce soir.
Nicolas BENIES