La crise sanitaire et les autres

La pandémie révèle l’état du monde

Qui aurait pu prévoir qu’un virus allait dévoiler l’état du monde et les crises sous-jacentes ? Il révèle d’abord la forme de la mondialisation. Elle reposait sur les stratégies des firmes multinationales, siège du pouvoir, au détriment des États. Le seul critère de cette internationalisation, la baisse du coût du travail en maximisant le profit. La chaîne de valeur s’en trouvait déstructurée sans vision de moyen terme. L’impératif de la rentabilité à court terme a été renforcé par la financiarisation de l’économie. Continuer la lecture

La crise systémique perdure

Risques de crash financier et de récession.

Le « négationnisme » de la démocratie, du libre débat se répand. Pierre Cahuc et André Zylberberg, économistes du travail, affirment, dans « Le Négationnisme économique » que l’économie est devenue une science expérimentale comme la physique ou la chimie renouant ainsi avec les vieilles lunes libérales. Sans s’apercevoir que l’économie est politique, qu’elle se doit de critiquer et de proposer des solutions pour faire évoluer la société. Faute de cette vision critique, l’analyse n’est pas possible… Comprendre le contexte de crise systémique est nécessaire pour appréhender la conjoncture.(voir les articles précédents sur ce même blog)

L’incertitude est une donnée clé du contexte général et de la conjoncture. Incertitude qui se traduit par une Bourse qui fait le « lapin » – « Bunny ». Le CAC 40 – pour cotation automatique en continu, qui réunit les 40 valeurs les plus importantes, l’indice clé de la Bourse de Paris – connaît, depuis le 15 août 2015 (chute des Bourses chinoises), des évolutions limitées. Entre 4200 et 4500 points. Comme le lapin, il reste assis sur son derrière en regardant à droite et à gauche. Un symptôme de cette incertitude qui empêche toute prévision. Continuer la lecture